(Niamey et les 2 jours) - Avec les précipitations qui se sont abattues sur le Niger, depuis le mois de mai, l’on déplore déjà de nombreuses pertes en vies humaines et d'importants dégâts matériels.
Selon le bilan provisoire donné par le Bureau de coordination des affaires humanitaires (OCHA) des Nations unies, au 18 juillet, ce sont au total 13 morts et 17 682 personnes sinistrées qui ont été enregistrés dans plusieurs régions du pays, et plus particulièrement à Maradi, Agadez, Diffa et Tahoua. A cela s'ajoutent également 400 hectares de cultures détruites et plus de 24 000 têtes de bétail décimées.
Quasiment à la même période, l'année dernière (16 juillet 2017), et toujours suite au même phénomène climatique, le bilan était un cran au-dessus. Puisque l’OCHA avait enregistré 23 pertes en vies humaines, 19 459 personnes sinistrées et plus de 2000 maisons effondrées.
Début juin, le bras humanitaire de l'ONU, au Niger, avait pourtant tiré la sonnette d'alarme sur les risques d'inondations et avait même annoncé que plus de 170 000 personnes seraient menacées, cette année.
Il faut rappeler que, ces dernières années, le Niger fait face à chaque saison de pluies au même phénomène. Un paradoxe, puisque l'hivernage est caractérisé par de rares précipitations, mais qui causent de plus en plus de ravages.