La justice nigérienne a condamné mardi, des responsables d'organisations de la société civile, à trois mois de prison avec sursis, après une manifestation interdite.
Alors qu'ils étaient en prison depuis quatre mois, la justice a requalifié les faits et les a condamnés à trois mois de prison assortis de sursis. Ils étaient condamnés en première instance à trois ans de prison pour attroupement non autorisé.
Alioune Tine, le responsable Amnesty Afrique de l'ouest et du centre, qui a assisté au procès, a souligné que « cette libération est un soulagement pour nous, les défenseurs des droits de l’homme, car quatre mois de prison pour cet alibi, c’est excessif ».