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La ZLECAF ne doit pas perturber le processus d’intégration de la CEDEAO (ONG)

Publié le vendredi 27 juillet 2018  |  Agence de Presse Africaine
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Dakar (Sénégal) - La zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF) ne doit pas constituer un frein au processus d’intégration « très avancé » de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO), mais elle doit plutôt consolider les acquis déjà obtenus, a indiqué, jeudi à Dakar, le directeur du Centre africain pour le commerce, l’intégration et le développement (Enda CACID), Dr Cheikh Tidiane Dièye.

« La CEDEAO est un acquis, c’est un instrument important pour nous tous. Elle a une union douanière qui est déjà établie et il faut que les Etats en prennent conscience et qu’ils formulent des positions communes », a-t-il soutenu à l’ouverture du dialogue régional multi-acteurs sur la ZLECAF.


Pour M. Dièye, « ce sont tous les Etats de la CEDEAO (16) qui doivent maintenant porter les mêmes positions dans la ZLECAF et les défendre ». Car cette plateforme doit permettre d’avoir des mesures appropriées qui soient au niveau des pays africains, c’est-à-dire, des mesures suffisamment protectrices pour certaines économies vulnérables, a-t-il poursuivi.


Dans cet ordre d’idée, il a soutenu qu’il y a des pays « relativement forts » comme l’Afrique du Sud, le Nigéria, l’Egypte… qui sont à des niveaux de développement où, si on ne met pas en place des mesures appropriées, des mesures correctives pour protéger certaines économies, il pourrait y avoir des difficultés à cause de la concurrence de ces grands pays africains.


« On ne veut pas que la ZLECAF soit un instrument pour certains et un grand défi pour d’autres. Il faut que les pays faibles trouvent aussi leur intérêt » a-t-il indiqué, soulignant que certaines mesures comme la défense des industries naissantes, l’antidumping et d’autres sujets portant sur des mesures correctives commerciales sont déjà en discussion.


Par ailleurs, il a informé que la contrainte majeure sur la libre circulation des biens et des personnes (dans l’espace CEDEA) reste la sécurité parce que, d’après Cheikh Tidiane Dièye, beaucoup de pays qui avaient dépassé l’étape de contrôle sur les frontières sont revenus sur cela pour des raisons sécuritaires.


Devant cette contrainte sécuritaire s’ajoute le défi infrastructurel auquel font face les pays africains, d’où la nécessité de bâtir des infrastructures d’appui au commerce comme les routes, les chemins de fer…, tout en levant les tracasseries sur les voies de déplacement pour favoriser le commerce intra-régional.


L’entrée en vigueur de la ZLECAF est prévue au courant de l’année 2019, une fois qu’un nombre de 22 pays aura fini de déposer les instruments de ratification.



ARD/te
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