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Sahel/Le Mali épuisé par une longue et vaine « guerre contre le terrorisme »

Publié le vendredi 27 juillet 2018  |  humanite.fr
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© AFP par PHILIPPE DESMAZES
Des soldats nigériens patrouillent dans le nord du Nigeria, sur les traces de Boko Haram.
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Dimanche, plus de 8 millions d’électeurs sont appelés aux urnes pour désigner le président de la République. Un scrutin marqué par la recrudescence des attaques djihadistes et l’échec de la stratégie militaire déployée par Paris avec l’opération « Barkhane ».

«Aujourd’hui, il n’y a plus de belligérance au Mali. » Surprenants propos d’Ibrahim Boubacar Keïta (IBK), candidat à sa propre succession lors de l’incertain scrutin présidentiel de ce dimanche. Triomphalement élu le 15 août 2013 (77,6 % au second tour) en promettant de reconquérir la souveraineté du Mali, IBK achève son mandat dans un pays où les forces françaises et onusiennes semblent plus impuissantes que jamais face à la guérilla ininterrompue des groupes djihadistes. Le président malien l’a d’ailleurs admis : « Il y a des poches de violence, des résidus de terrorisme, car ni “Serval” ni “Barkhane” n’ont pu bouter dehors l’ensemble des terroristes. » Euphémisme : la France, engagée depuis 2013 au Mali, est bel et bien empêtrée dans le bourbier sahélien. Le 13 décembre 2017, à La Celle-Saint-Cloud, lors de la réunion de soutien au G5 Sahel censé mobiliser les armées de la région (Mali, Niger, Burkina Faso, Mauritanie et Tchad) pour prendre le relais de l’opération « Barkhane », le président français, Emmanuel Macron, exigeait, sur ce front, des « victoires au premier semestre 2018 ». Un vœu pieux. Après plus de cinq ans de guerre, la situation, sur le terrain, s’est au contraire dégradée, avec des attaques plus violentes et plus...
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