Au lendemain de sa sortie de prison après 4 mois de détention, le président du MPCR s’est adressé à ses partisans et aux militants de la société civile. Dans le message qu’il a relayé à travers les réseaux sociaux et par voie de presse, Nouhou Arzika martèle que « la lutte va continuer ! ».
Chers Tous,
Par la grâce de Dieu Tout Puissant, nous reprenons contact avec vous après 4 mois de privation proprement injuste de notre liberté d'expression et de mouvement des suites de notre emprisonnement arbitraire et abusif par les caciques du régime en violation flagrante des lois et règlements de la république.
En cette circonstance, nous vous réaffirmons notre détermination inébranlable à continuer le combat citoyen que nous avions commencé pour défendre les causes justes et légitimes en faveur du peuple nigérien meurtri par les vicissitudes de la vie quotidienne, la cherté de vie, l'injustice sous toutes ses formes, la mauvaise gouvernance, le pillage des richesses nationales, etc.
En particulier, nous réaffirmons notre résolution à combattre les mesures impopulaires et antisociales contenue dans la Loi de finances 2018 et toutes les autres mesures injustes, qui aggravent le coût de la vie et détériorent la qualité de vie en République constitutionnellement démocratique et sociale du Niger.
Aucune manœuvre, ni intimidation ne pourra nous détourner de nos objectifs que nous poursuivons dans le cadre de nos initiatives d'actions société civile citoyenne, qui ont fait leurs preuves d'utilité publique certaine reconnue par tous les citoyens honnêtes et/ou de bonne foi.
D'ores et déjà, nous invitons tous les citoyens à continuer de répondre à tous les appels à manifestation entrant dans le cadre des JAC à venir pour la défense de nos droits et libertés fondamentales, qui nous sont garantis par la Constitution et tous les textes internationaux y relatifs auxquels le Niger est partie.
Nous devrons faire preuve de détermination et de combativité citoyenne pour rendre effectivement jouissables tous nos droits et nos libertés fondamentales inaliénables que les imposteurs du régime machiavélique de Issoufou Mahamadou et ses acolytes parmi lesquels certains aujourd'hui rêvent de mettre sous coupe réglée la marche de notre république et procéder ainsi à des règlements de comptes honteux et lâches.
C'est dans cet esprit que procèdent notre arrestation et notre emprisonnement arbitraire et lâche durant ces quatre longs mois de détention arbitraire dans une pure logique de règlements de comptes privés et de guerre préventive contre le succès éclatant de nos JACs, qui mobilisent de plus en plus un nombre important et croissant des citoyens nigériens désabusés par les frasques du régime de Issoufou Mahamadou.
Cela a été clairement déclaré par les thuriféraires et faucons du régime dans les interviews exclusives dans les médias et dans les réseaux sociaux. C'est le cas des interventions du sieur Bazoum, qui a eu l'outrecuidance de débiter des propos aussi gravissimes pour expliquer les raisons de notre emprisonnement arbitraire et de l' interdiction systématique des JACs à travers tout le pays en violation flagrante des lois et règlements de la République.
C'est ainsi que, nous avions appris, qu'il s'agissait de solder des vieux comptes avec nous acteurs de la société civile prétendument putschiste et empêcher la tenue de toutes les JACs devenues préoccupantes et gênantes pour les ripoux, qui nous gouvernent.
Cela ne marchera jamais dans notre pays incha Allah, car nous savons compter sur la loyauté de chacun de vous vis-à-vis de notre constitution à laquelle nous avons juré individuellement et collectivement loyauté, fidélité et respect à son contenu, qui nous garantit la liberté d'association, d'expression et de manifestation entre autres.
Donc, le droit à la jouissance effective de toutes ces libertés fondamentales est un droit fondamental, qui ne peut être entravé par les machinations de quelques apprentis dictateurs mal inspirés en mal d'identité et complexés.
Ces imposteurs et pseudo-démocrates, pouvoiristes intéressés, envieux et cupides sont révélés au grand jour par leur piètre comportement à l'épreuve de l'exercice du pouvoir démocratique dans l'État de droit que le peuple nigérien a décidé de bâtir pour assurer à tous l'égalité devant la loi, soit qu' elle protège, soit qu' elle punisse.
Chers Tous,
La lutte continue, la patrie libre ou la mort, Incha Allah nous vaincrons, car le peuple a toujours le dernier mot lorsqu'il reste stoïque et déterminé.