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Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de la CEDEAO, de la CEEAC et de l’UEMOA à Lomé au Togo : SEM. Issoufou Mahamadou y prend part

Publié le mardi 31 juillet 2018  |  niger dans le web
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Le Président de la République, Chef de l’Etat, S.E.M. Issoufou Mahamadou, est arrivé dans l’après-midi d’hier à Lomé au Togo, où il prend part à la Conférence des Chefs d’Etat et de gouvernement des pays membres de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et de la Communauté Économique des États de l’Afrique Centrale (CEEAC) qui se déroulera du lundi 30 juillet au mardi 31 juillet 2018.

A sa descente d’avion, le Chef de l’Etat a été accueilli à la passerelle par le Président de la République Togolaise et Président en exercice de la CEDEAO, S.E.M. Faure Eyadema. Avec certains de leurs pairs arrivés plus tôt, les Président Issoufou et Faure, ont écouté l’hymne national du Togo ; ils ont été salués par des personnalités civiles et militaires du Togo ainsi que par les responsables de la CEDEAO et de la CEEAC.

Il faut préciser que le Chef de l’Etat est accompagné dans ce déplacement de M. Bazoum Mohamed, ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur, de la Sécurité publique, de la Décentralisation et des Affaires coutumières et religieuses ; M. Mahamadou Ouhoumoudou, ministre Directeur de cabinet du Président de la République ; M. Hassoumi Massoudou, ministre des Finances ; M. Kalla Ankouraou, ministres des Affaires étrangères, de la Coopération, de l’Intégration africaine et des Nigériens à l’Extérieur ; M. Karidjo Mahamadou, ministres des Transports ; Mme Kané Aichatou Boulama, ministre du Plan, et Mme Lamino Ousseini Salamatou Bala Goga, ministre Délégué auprès du ministre des Affaires étrangères, de la Coopération, de l’Intégration africaine et des Nigériens à l’extérieur, Chargée de l’Intégration africaine.

Deux importantes allocutions sont notamment attendues à cette Conférence au sommet : celle du Président en exercice de la CEDEAO, S.E.M. Faure Eyadema, et celle du Président en exercice de la CEEAC, S.E.M. Ali Bongo Ondimba du Gabon. Dans l’après-midi de ce lundi 30 juillet, deux autres rencontres sont à l’agenda du Président Issoufou Mahamadou; il s’agit du Sommet des chefs d’Etat et de gouvernement des huit pays membres de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) et de la réunion de Haut niveau de la Task Force présidentielle sur la création de la monnaie unique de la CEDEAO.

La présence du Président Issoufou à cette Conférence des Chefs d’Etat et de gouvernement des pays membres de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et de la Communauté Économique des États de l’Afrique Centrale (CEEAC) se justifie à plus d’un titre. En effet, en tant que panafricaniste de conviction et d’action (distingué par ses pairs comme Champion de la Zone de libre-échange continentale), mais aussi en tant que héraut de la lutte contre le terrorisme, et de surcroît Président du G5 Sahel), S.E.M. Issoufou Mahamadou ne pouvait pas manquer le rendez-vous de Lomé.

Car, la Conférence de Lomé est doublement historique. D’abord parce qu’elle constitue un tournant vers l’intégration africaine ; ensuite, parce qu’elle pose les jalons d’une synergie d’actions dans la lutte contre toutes les formes de terrorisme dans un ensemble géographique plus vaste.

Soulignons que, contrairement aux Pères de l’Indépendance des pays africains qui s’étaient divisés sur le point de savoir s’il fallait instituer l’Unité africaine hic et nunc (ici et maintenant) ou par «cercles concentriques », les Chefs d’Etat réunis à Lomé ont fait le pari, plus pragmatique, d’une Union qui repose sur cinq piliers mais qui va se construire en six étapes. Les cinq piliers sont le Commerce et intégration des marchés, la Libre circulation des personnes, la Convergence des politiques macroéconomiques, la Paix, sécurité, stabilité et gouvernance ainsi que l’Harmonisation des politiques sectorielles.

La mise en œuvre de ces piliers est confiée aux huit «communautés économiques régionales» reconnues comme les « fondations» de l’Union africaine. Ce sont: l’Autorité intergouvernementale sur le développement (IGAD), la Communauté d’Afrique de l’Est (CEA), la Communauté économique des États d’Afrique centrale (CEEAC), la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), la Communauté des États Sahélo-sahariens (CEN-SAD), la Communauté de développement d’Afrique australe (SADC), le Marché commun de l’Afrique orientale et australe (COMESA) et l’Union du Maghreb arabe (UMA).

Voir donc deux de ces huit «communautés économiques régionales» se réunir pour parler d’une seule et même voix est en soi rassurant quant aux progrès de l’Afrique vers son Union voire son Unité. C’est d’autant plus rassurant que les deux «communautés économiques régionales» en question « pèsent » lourd en Afrique.

Rappelons que le Président Issoufou Mahamadou, qui a porté la ZLECAf sur les fonts baptismaux avec son frère et ami Paul Kagamé, le Président du Rwanda, est depuis des années co-président de la Task force présidentielle qui vise à la création d’une monnaie unique de la zone CEDEAO ; il est également, au nom du Niger, sur tous les fronts de lutte contre le terrorisme et la migration irrégulière.

Du reste, l’Afrique sait ce qu’elle lui doit, si l’on en juge par le fait que le Sommet des Chefs d’Etat et de gouvernement du continent tenu en 2015 à Addis Abeba en Ethiopie ait décidé de faire en 2019 de la bonne et belle ville de Niamey la «Capitale de l’Afrique». Comme pour lui signifier que « toute peine mérite récompense» et donc l’encourager à aller au-delà. Pour le bonheur de l’Afrique.
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