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Sommet conjoint CEDEA0-CEEAC : Les Chefs d’Etat s’engagent pour « une coopération plus renforcée et effective entre les deux Communautés »

Publié le mercredi 1 aout 2018  |  Présidence
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© Présidence par DR
Sommet conjoint CEDEAO-CEEAC
Le Premier Sommet conjoint CEDEAO-CEEAC a pris fin lundi soir, 30 juillet 2018,  à Lomé, au Togo, sous la présidence du Président du Gabon, M. Ali Bongo Ondimba, Président en exercice de la CEEAC en présence notamment du Président togolais, Président en exercice de la CEDEAO, SEM Faure Essozimna Gnassingbé et du Président de la République SEM Issoufou Mahamadou.
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Le Sommet Conjoint des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale (CEEAC), tenu le lundi 30 juillet 2018, à Lomé, au Togo, a formulé d’importantes recommandations.

Co-présidée par SEM Faure Essozimna GNASSINGBE, Président de la République Togolaise et Président en Exercice de la CEDEAO, et SEM Ali BONGO ONDIMBA, Président de la République Gabonaise et Président en Exercice de la CEEAC, cette conférence s’était déroulée en présence notamment du Président de la République SEM Issoufou Mahamadou.

Dans un communiqué final ayant sanctionné leurs travaux, les dirigeants de 26 pays d’Afrique de l’Ouest et d’Afrique Centrale se sont engagés à créer les conditions d’une paix durable et d’un environnement sécurisé dans l’espace commun aux deux régions.
Afin de mieux faire face, ensemble, aux défis sécuritaires, les Chefs d’Etat et de Gouvernement ont souligné « la nécessité d’une coopération plus renforcée et effective entre les deux Communautés ».

Dans cette perspective, ils ont décidé d’avoir « une vision partagée des menaces et une approche commune des solutions à y apporter.»
Ainsi, ils ont adopté la Déclaration de Lomé sur la paix, la sécurité, la stabilité et la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent dans les espaces de la CEDEAO et de la CEEAC.
Sur le plan de la Sécurité, les Chefs d’Etat et de Gouvernement s’engagent à renforcer leur coopération afin de lutter efficacement contre toutes les formes d’insécurité.
A cet effet, ils instruisent le Président de la Commission de la CEDEAO et le Secrétaire Général de la CEEAC à « initier, dans les meilleurs délais, les négociations entre les Etats des deux régions en vue de conclure et de mettre en œuvre des procédures d’entraide et de coopération judiciaire. »

« Fortement préoccupés par la multiplication et l'étendue des conflits violents entre éleveurs et agriculteurs liés notamment aux effets négatifs du changement climatique », les Chefs d’Etat et de Gouvernement instruisent les ministres en charge de l’agriculture, de l’élevage et de la sécurité des deux régions à « engager des consultations régulières, avec la participation des organisations d’agriculteurs et d’éleveurs, dans le but d’identifier les mesures pour prévenir et gérer pacifiquement ces conflits. »

Face à la situation d’instabilité qui prévaut en Libye et ses conséquences sur la situation sécuritaire des Etats membres de la CEDEAO et de la CEEAC, les Chefs d’Etat et de Gouvernement en appellent à la Communauté internationale en vue d’une sortie de crise rapide dans ce pays avec une implication active des Etats de la région
En ce qui concerne la prévention et la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent, les chefs d’Etat et de Gouvernement saluent l’engagement des pays membres de la Force Multinationale Mixte du Bassin du Lac Tchad et de la Force Conjointe du G5 Sahel dans la lutte contre le terrorisme.

A cet effet, ils lancent un appel à tous les Etats membres des deux Communautés, dans un esprit de solidarité intercommunautaire, « d’apporter un appui matériel, financier, technique et en renseignements aux forces armées des Etats engagés dans la lutte contre le terrorisme dans le Bassin du Lac Tchad et au Sahel. »
Ils demandent également au Conseil de sécurité des Nations Unies de placer la Force du G5 Sahel sous le chapitre 7 de la Charte des Nations Unies en vue de lui assurer un financement pérenne et multilatéral.
Par ailleurs, les chefs d’Etat et de Gouvernement décident de mettre en place un Comité Ministériel de Suivi de la mise en œuvre des décisions du présent Sommet Conjoint qui doit se réunir une fois l’an.
Ils instruisent le Président de la Commission de la CEDEAO et le Secrétaire Général de la CEEAC de prendre les mesures nécessaires à cet effet pour traduire les engagements pris en actions concrètes.
Le Sommet Conjoint lance un appel aux Etats membres, à l’Union Africaine, aux Nations Unies, aux partenaires bilatéraux et multilatéraux et à l’ensemble de la Communauté Internationale à « apporter leur soutien à la mise en œuvre des décisions ainsi adoptées. »
Les chefs d’Etat et de Gouvernement de la CEDEAO et de la CEEAC décident de se réunir tous les deux ans de manière alternative, dans l’une ou l’autre des deux Communautés, pour faire le point de la mise en œuvre des engagements contenus dans la Déclaration de Lomé adoptée lors du Sommet Conjoint.
Toutefois, ils conviennent de se concerter chaque année en marge du Sommet ordinaire de l’Union africaine de Janvier.
Ils ont convenu de tenir leur prochain Sommet Conjoint en 2020 à, N’djaména, République du Tchad.
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