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Des "questions importantes" à l’ordre du jour de la 53e session de la CEDEAO

Publié le mercredi 1 aout 2018  |  Xinhua
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© aNiamey.com par EDEM GADEGBEKU & Jacques TCHAKOU
Session d`ouverture du 53e Sommet ordinaire des chefs d`Etat de la CEDEAO à Lomé
Lomé, le 31 juillet 2018. Address Hôtel 02 Février. Session d`ouverture du 53e Sommet ordinaire des chefs d`Etat et de Gouvernement de la CEDEAO en présence des délégations des 15 pays membres. Au menu de cette session: examen de plusieurs rapports axés sur la création d`une monnaie unique, la situation politique au Mali, en Guinée-Bissau et au Togo. Cette session d`ouverture a connu la prestation de serment de Kassi Brou et de 5 juges de la Cour de justice de la CEDEAO.
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La Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) a ouvert mardi à Lomé sa 53e session de la conférence des chefs d'Etat et de gouvernement, au lendemain de son sommet conjoint avec la Communauté économique des Etats de l'Afrique centrale (CEEAC), a constaté l'agence Xinhua.

Faure Gnassingbé, président en exercice de la CEDEAO et chef de l'Etat togolais, a présidé l'ouverture de cette session en présence des chefs d'Etat et de gouvernement du Bénin, du Burkina Faso, du Cap-Vert, de la Côte d'Ivoire, de la Gambie, du Ghana, de Guinée, de la Guinée-Bissau, du Liberia, du Mali, du Niger, du Nigeria, du Sénégal et de la Sierra Leone.

Devant cette audience, l'Ivoirien Jean-Claude Kassi Brou, nouveau président de la Commission de la CEDEAO nommé lors de la 52e session ordinaire en décembre 2017 à Abuja au Nigeria, et les nouveaux juges de la Cour de justice du regroupement régional ont prêté serment dans la capitale togolaise.

"Au cours de cette 53e session ordinaire, nous aurons à examiner, comme par le passé, plusieurs dossiers sur des sujets comme la situation dans notre sous-région, et de notre organisation, la crise alimentaire dans certains pays", a dit M. Gnassingbé.

Le président en exercice de la CEDEAO a cité, entre autres, le commerce international, les réformes institutionnelles, la situation politique dans certains pays, indiquant qu'il s'agit de "questions importantes" pour la marche de la CEDEAO.

Le sommet se penchera notamment sur la crise politique qui agite le Togo depuis août 2017 et qui est relative à la divergence de vues entre le gouvernement et une coalition de 14 partis d'opposition sur les réformes constitutionnelles à opérer dans ce pays.

A la lumière de l'évolution de la médiation de la CEDEAO dans la crise togolaise, le sommet proposerait une feuille de route aux protagonistes pour une sortie de crise pacifique.
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