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Lutte contre le cancer : Ouaga déroule le tapis «rose» aux Premières dames

Publié le jeudi 2 aout 2018  |  aNiamey.com
Ouagadougou
© aNiamey.com par Aristide Ouédraogo
Ouagadougou est depuis hier 1er août la capitale de la lutte contre le cancer. Les Premières dames du groupe Afrique de l’Organisation de coopération islamique (OCI) engagées dans cette noble cause y séjournent dans le cadre d’un séminaire de haut niveau qui s’est ouvert le jeudi 2 août sous la présidence de Roch Marc Kaboré, président du Faso.
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Ouagadougou est depuis hier 1er août la capitale de la lutte contre le cancer. Les Premières dames du groupe Afrique de l’Organisation de coopération islamique (OCI) engagées dans cette noble cause y séjournent dans le cadre d’un séminaire de haut niveau qui s’est ouvert le jeudi 2 août sous la présidence de Roch Marc Kaboré, président du Faso. Le tapis « rose », symbole de la lutte contre le cancer, est ainsi déroulé aux épouses de Chefs d’Etat pour dégager des stratégies afin de vaincre la maladie.


Elles se sont engagées le 14 avril 2016 à Istanbul à encourager et à participer activement à la promotion des programmes de sensibilisation au cancer dans leurs pays respectifs. Elles, ce sont 15 Premières dames du groupe Afrique de l’Organisation de coopération islamique (OCI).
Et pour ne pas manquer à leur promesse, pleine d’espoir pour les milliers de malades du cancer, elles ont convergé à Ouagadougou à l’appel de leur «sœur» du Burkina, l’épouse du Chef de l’Etat, Sika Kaboré. Sous sa houlette et avec le soutien du gouvernement burkinabè et de bien d’autres partenaires, se tient, en effet, un séminaire régional de haut niveau sur la promotion des programmes de sensibilisation et de plaidoyer contre le cancer dans les Etats africains membres de l’OCI. Une belle occasion donc pour accompagner l’engagement d’actions concrètes.
Les unes présentes, les autres représentées, les Premières Dames ont, en tout cas, à travers leur mobilisation, traduit leur détermination à vaincre le cancer le jeudi 2 août à la salle de conférences de Ouaga 2000 où s’est ouverte la rencontre.
La Côte d’Ivoire, le Niger, la Guinée-Bissau, la Gambie, le Benin, le Nigeria, le Cameroun, le Gabon, le Mali, le Sénégal, la Serra Leone, le Tchad, le Togo, l’Ouganda et, bien entendu le Burkina Faso, sont entre autres pays dont les épouses de chef d’Etat ou leurs représentantes ont rehaussé de leur présence l’éclat de la cérémonie d’ouverture. Une lecture, par El hadj Tao Boubakary, d’un verset du Saint coran, comme le recommande le protocole de l’OCI, a permis de planter le décor. Et le maire de la commune de Ouagadougou, Armand Pierre Béouindé, de souhaiter la chaleureuse bienvenue aux distinguées convives. A Sika Kaboré, il a exprimé sa reconnaissance pour son investissement dans la lutte contre le cancer tout en souhaitant des échanges féconds à l’ensemble des participants. La Présidente du Comité d’organisation, Solange Rita Agnétekou, a indiqué qu’après trois mois de préparation du séminaire, il s’agissait maintenant pour les Premières dames d’identifier les voies et moyens pour affirmer leur leadership dans la lutte. Dans une vidéo, la directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique, Dr Matshidiso Moeti, a traduit son soutien aux épouses de chefs d’Etats pour leur initiative louable. Le cancer qui cause environ 8,8 millions de décès par an dans le monde dont 70% dans les pays à faible revenu, a t-elle fait remarquer, va tuer deux fois plus dans les 20 à 30 prochaines années. A cet effet, elle a demandé une synergie d’actions des pays pour que cette maladie ne soit plus une condamnation à mort.
Partenaires de taille, les représentants de l’OCI et de l’AIEA, ont tous réaffirmé leur engagement à accompagner les Premières Dames et partant leurs pays respectifs dans la mise en œuvre de leur programme de lutte.
Pour une lutte efficace, Sika Kaboré a appelé à combattre d’abord des facteurs favorisants comme les conditions de vie difficiles, le diagnostic tardif, le très faible accès à la radiothérapie et à la chimiothérapie ainsi que la cherté des médicaments anti-cancéreux. «Nous les Premières Dames, en première ligne de cette lutte, nous devons être mises à contribution, aux côtés des pouvoirs publics et des partenaires au développement pour faire de cela une réalité au grand bonheur de nos populations », a t-elle lancé.
Le séminaire de Ouaga devra accoucher d’une feuille de route remplie d’actions concrètes et efficiences pour le combat du cancer.

Halima K
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