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Fin du Sommet ouest africain de Lomé dominé par les crises politiques et sécuritaires

Publié le vendredi 3 aout 2018  |  Agence Nigerienne de Presse
Sommet
© Présidence par DR
Sommet conjoint CEDEAO-CEEAC
Le Premier Sommet conjoint CEDEAO-CEEAC a pris fin lundi soir, 30 juillet 2018, à Lomé, au Togo, sous la présidence du Président du Gabon, M. Ali Bongo Ondimba, Président en exercice de la CEEAC en présence notamment du Président togolais, Président en exercice de la CEDEAO, SEM Faure Essozimna Gnassingbé et du Président de la République SEM Issoufou Mahamadou.
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Le Sommet de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) qui vient de s’achever le mardi 31 juillet à Lomé a été dominé par la situation politique et sécuritaire dans la sous-région, apprend-on dans un communiqué de presse rendu public à la fin de la rencontre.
Au plan sécuritaire, la Conférence a réitéré sa condamnation des attaques terroristes dans la région, et exprimé sa solidarité aux pays affectés. Elle a réaffirmé sa détermination à lutter efficacement contre le terrorisme et l’extrémisme violent, lit-on dans le texte publié.
Elle a salué l’engagement des pays membres de la Force multinationale mixte du bassin du Lac Tchad et de la Force conjointe du G5 Sahel dans la lutte contre le terrorisme, poursuit le communiqué en demandant aux Etats membres d’apporter un soutien matériel, financier et technique aux forces armées des Etats membres engagées dans la lutte contre le terrorisme dans le bassin du Lac Tchad et au Sahel.
La Conférence s’est félicitée de la tenue, le 30 juillet 2018, à Lomé, au Togo, du sommet conjoint des chefs d’Etat et de gouvernement de la Cedeao et de la CEEAC. Elle a exhorté les Etats membres et la Commission de la Cedeao à mettre en œuvre les décisions contenues dans la Déclaration de Lomé sur la paix, la sécurité, la stabilité et la lutte contre l’extrémisme violent adoptée par le sommet conjoint, relate le communiqué.
Au plan politique, le sommet a loué en Guinée Bissau les progrès notables enregistrés dans la résolution de la crise politique, et décidé de lever les sanctions prises à l’encontre de certains acteurs politiques de ce pays, annonce le texte en notant que ‘’ Les chefs d’Etat ont, par ailleurs, encouragé les acteurs politiques bissau-guinéens et la société civile à respecter la date du 18 novembre 2018 pour la tenue des élections législatives’’.
Concernant la Gambie, les chefs d’Etat ont salué l’évolution positive de la situation politique marquée par la tenue, avec succès, des élections locales le 12 mai 2018.
S’agissant du Mali, ils ont félicité l’ensemble des partis politiques pour le déroulement pacifique du processus électoral du 29 juillet 2018, et appelé les acteurs politiques à observer une attitude républicaine et au respect des résultats issus du scrutin.
A propos du Togo, le sommet a condamné tout recours à la violence, et appelé les acteurs politiques de même que la société civile à s’abstenir d’actes et de propos pouvant alimenter de nouvelles tensions et de compromettre les efforts en cours.
Il a invité le gouvernement et les acteurs politiques à œuvrer en vue de l’adoption des réformes constitutionnelles en prenant en compte, entre autres, le mode de scrutin à deux tours pour l’élection présidentielle, la limitation à deux, du nombre de mandats présidentiels, la recomposition de la Cour constitutionnelle pour notamment revoir sa composition et limiter le nombre de mandat de ses membres, ainsi que le renforcement du processus électoral, détaille le communiqué de presse de la CEDEAO.
La Conférence a recommandé l’adoption de ces réformes par la voie parlementaire en vue d’accélérer le processus de leur mise en œuvre ; où le cas échéant, par des consultations électorales, apprend-on de même source.
Les autres décisions du sommet portent sur la libre circulation des personnes et des biens, les accords de partenariat économique entre l’Afrique de l’Ouest et l’Union européenne (APE), la réforme institutionnelle de la Cedeao et la création de l’union monétaire.
Par ailleurs, le président nigérian, Muhammadu Buhari, a été élu pour un an par ses pairs ouest-africains comme président en exercice de la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de la CEDEAO. Il remplace du président togolais, Faure Essozimna Gnassingbé.
La prochaine session de l’institution se tiendra en décembre 2018 à Abuja au Nigeria.
la 53ème session ordinaire de ladite Conférence tenue le lundi 31 juillet 2018, à Lomé, au Togo, a enregistré la participation des 12 des 15 chefs d’Etat que compte la Cedeao dont le Président Issoufou Mahamadou du Niger.
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