L’épidémie de choléra déclarée en juillet dernier au Niger dans la zone de Maradi (Centre-Est) a fait 800 cas dont onze décès, rapporte lundi l’Agence nigérienne de Presse (ANP), relayée par le site « Faapa.info ».
Dans son rapport du 5 Août transmis à l’ANP, la Direction de Surveillance et de la Riposte aux Epidémies du ministère nigérien de la Santé écrit que l’épidémie touche neuf Centres de santé dans le département de Madarounfou (ville du Sud) avec 800 cas dont 11 décès, soit un taux de létalité de 1,4% en légère baisse, le rapport du 22 juillet dernier faisant état de 4 décès pour 247 cas avec un taux de létalité de 1,6%.
Tous les malades sont pris en charge et traités ainsi que les personnes contact, la localité de Dan Issa (Commune rurale de la même région) où 321 cas sont signalés est la plus touchée, en revanche la létalité la plus élevée est enregistrée à Maraka et N’yelwa (même région), avec 16,7%, peut-on lire dans le document, cité par la même source.
Les femmes avec plus de 54% et la tranche d’âge de 15 ans et plus, avec 372 cas, sont les plus affectées par l’épidémie, précise-t-on.
Le choléra est une maladie bactérienne transmise par l’eau, provoquant des fortes diarrhées.
Au Niger, la saison de pluie (juin-septembre) est propice à la propagation de cette affection.