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Face à l’afflux des réfugiés et des prises d’otages à Maradi, le Niger renforce la sécurité au niveau de sa frontière avec le Nigéria

Publié le samedi 25 aout 2018  |  Niamey et les 2 jours
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© Autre presse par Joe Penney. Reuters
Un troupeau de vaches, au Niger, près de la frontière avec le Nigeria, le 24 mars. Pour Benoît Thiery, du Programme alimentaire mondial, «la sécheresse et les faibles pluies de 2014 ont fait avancer le désert. Le problème du manque de pâturage se pose»
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La région de Maradi, située dans le Centre du Niger, fait face depuis quelques temps à un important flux de refugiés venant du Nigéria voisin, ainsi qu’à une recrudescence des enlèvements, suivie des demandes de rançon, selon les autorités locales.

Cité par l’Agence française de presse (AFP), Zakari Oumarou, le gouverneur de la région de Maradi, a affirmé que la région dont il a la charge est « en train d'enregistrer beaucoup de réfugiés, des familles entières qui viennent vers nous. Nous sommes en train de faire face à une situation nouvelle d'enlèvements avec paiements de rançon ».

Ces migrations massives couplées au phénomène d’enlèvements dans la région amènent donc les autorités nigériennes à prendre des mesures nécessaires et urgentes pour limiter les dégâts. Dans cette perspective, le Niger a entrepris de renforcer la surveillance de ses frontières avec le Nigéria au niveau de Maradi.

« Nous sommes en train de nous investir sur le plan sécuritaire pour surveiller notre frontière. Nous avons déployé beaucoup d'éléments sur la frontière et nous allons continuer à le faire.», a indiqué Zakari Oumarou. Il sera également question pour le Niger, tout en continuant d’accueillir les réfugiés, de filtrer les entrées sur son territoire (Maradi), des personnes en provenance du Nigéria, car, à en croire les autorités, les enlèvements et les demandes de rançon sont effectués par celles-ci.
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