Peut-on parler d’injustice dans la fermeture des médias sommés de payer les impôts pour que l’Etat continu à donner un fonds d’aide à la presse ?
Depuis quelques jours les avis sont partagés au pays quant au recouvrement des impôts de l’Etat auprès de ses contribuables dont certaines structures médiatiques.
Pour les uns, ils parlent d’injustice dans cette fermeture, car les médias fermés sont considérés comme des médias avec des lignes éditoriales soutenant peu les actions du gouvernement.
Quant aux autres, ils trouvent que les médias non fermés sont des vrais stratèges et communiquent mieux sur leur gestion.
Il faut souligner ici, qu’en matière de journalisme, un media est libre de choisir sa ligne éditoriale en fonction de ses intérêts. On peut donner plusieurs exemples de médias en occident. C’est le cas de Breitbart News aux USA qui soutenait dans sa ligne éditoriale le Président D. Trump. On se rappelait aussi de Mediapart en France, qui a un certain moment donnait des insomnies au Président Nicolas Sarkozy. De même, dans un passé récent, le Président français Emmanuel Macron, était le candidat des médias. On peut même lire : « Emmanuel Macron, fabriqué pour servir » cité dans le Monde diplomatique.
Au Niger, la question qui se pose est de savoir, est-ce que les médias qui sont fermés, le sont à cause de leurs lignes éditoriales ou à cause des non payements des impôts.
A lire, le communiqué sur la fermeture des médias du Conseil Supérieur de la Communication (CSC), il est bien clair qu’il s’agit de non payement d’impôts. De quoi de plus ordinaire que l’Etat du Niger entre dans ses droits.
Néanmoins, on peut se poser, une question sur l’efficacité de la Direction Générale des Impôts. Comment attendre plusieurs années sans contrôler les médias et permettre de concession à certains médias dont le Groupe Dounia et d’en refuser à d’autres ? Ou bien y’a-t-il une injonction ? Qu’à cela ne tient, l’Etat doit recouvrer les impôts chez tous les contribuables…