Femme et bonne gouvernance en Afrique francophone : les Grands Chanceliers ouvrent le débat à Niamey #aNiamey

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Femme et bonne gouvernance en Afrique francophone : les Grands Chanceliers ouvrent le débat à Niamey

Publié le mardi 22 octobre 2013 | Grande Chancellerie CI

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Femme et bonne gouvernance en Afrique francophone : les Grands Chanceliers ouvrent le débat à Niamey

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« La bonne gouvernance dans l’espace des Grandes Chancelleries de l’Afrique francophone Subsaharienne et de la France : le rôle de la Femme », tel est le thème central de la 6e Conférence des Grandes Chancelleries de l’Afrique subsaharienne qui s’est ouverte le lundi 21 octobre 2013 dans la capitale nigérienne, au Palais des Congrès, en présence du Président de la République Issoufou Mahamadu. La cérémonie d’ouverture a enregistré la présence d’une dizaine de Grands Chanceliers ou leur représentant.
Dans son adresse aux participants, le chef de l’Etat nigérien s’est réjoui de la confiance faite à son pays par les Grands Chanceliers de l’espace francophone en lui octroyant l’organisation de la 6e édition de cette organisation qui se veut un cadre d’échange et de partage d’expérience dans « la promotion de la compétence, du mérite et de l’excellence, valeurs qui doivent servir de boussole morale à l’Afrique.»
Définissant la bonne gouvernance comme un « déterminant indispensable pour toute action de développement», le président Issoufou Mahamadou estime qu’elle se mesure à travers quatre paramètres à savoir : « le respect des droits humains, la transparence et l’efficacité dans la gestion des affaires, la lutte contre la corruption et la promotion de la démocratie et le développement participatif et durable.». Alors, quel est le rôle que la femme doit-elle jouer dans la promotion et l’effectivité de la bonne gouvernance ?
Le Chef de l’Etat du Niger est convaincu que le rôle de la femme, en tant qu’éducatrice, gardienne de l’ordre moral et actrice de développement, est primordial. Et ce, d’autant plus qu’il est connu de tous que « les femmes en général, sont meilleurs gestionnaires, moins enclines à la prévarication et au détournement des biens communs.» Il a en fin annoncé que son gouvernement a pris des mesures pour une discrimination positive en faveurs des femmes en imposant un quota de 20% dans les postes nominatifs. Et que le parlement prépare une loi pour une participation plus accrue de la femme à la vie nationale.
Les séances plénières qui vont durer deux jours vont enregistrer, ont enregistré dans l’après-midi, deux importantes communications. Il s’agit de celle faite par Dr. Aïssatou Kindo sur le sous-thème : femme et stabilité sociale, et le Dr. Issouf Yahaya sur « Femme et stabilité économique»
Tous deux ont démontré à travers l’histoire et les faits contemporains, en Afrique comme ailleurs dans le monde, que les femmes ont joué un rôle primordial dans le développement des nations aussi bien au plan politique, social qu’économique. Enfin, ils ont affirmé que « la femme est la clé de voûte de toute structure sociale », citation que le Dr. Yahaya a empruntée du Pr. Henriette Dagri-Diabaté, Grande Chancelière de l’Ordre National de Côte d’Ivoire.

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