Niamey -les parlementaires africains réunis à Niamey, dans le cadre de la troisième conférence parlementaire africaine sur la migration poursuivent ce mercredi leur réflexion sur le thème « promouvoir une migration sure, ordonnée et régulière ; quel rôle pour le parlement y compris dans la mise en œuvre du pacte mondial y relatif.
Les parlementaires Africains ont suivi une communication de JASON GAGNON économiste à OCDE et de HABIB AHMED DJIKA conseiller spécial en droit du ministère des mines du Burkina Faso axée sur les points saillants du pacte mondial pour le continent Africain, les mécanismes de la mise en œuvre, du suivi et de la révision du pacte mondial sur la migration et la migration dans la perspective des droits de l’homme .
La session s’est poursuivie avec des réflexions sur la place des femmes et des enfants au cœur de la migration animées par Mme Florence Simbiri consultante Kényanne , Mme Sofia Ouakka chargée de la tranquillité publique dans la mairie de Malakoff en France et de M Anh Nguyen de la division protection et assistance à l’Organisation Internationale sur la Migration (OIM).
Par la suite, la session a planché sur le recueil des mesures d’élaboration d’une stratégie de suivi enrichie d’un échéancier devant rendre effective la contribution parlementaire à des migrations sures, ordonnées, et régulières présenté par Mélégué Traoré ancien parlementaire du Burkina Faso et Frank Engel membre du parlement européen.
La troisième conférence parlementaire Africaine sur la migration de Niamey a réuni les 4 et 5 septembre des parlementaires venus d’Afrique et Europe et des institutions internationales traitant des questions de migration. Elle est organisée par l’Union Parlementaire Africaine (UPA) en collaboration avec l’Union Interparlementaire (UIP) et le soutien de l’OIM.
La rencontre de Niamey fait suite à celle de Rabat au Maroc et de Djibouti.
Le Niger est le principal point de départ des migrants en direction de l’Europe.