Le prix « Livre et droits de l'homme » de la Ville de Nancy, créé en 2002 par le maire d'alors, André Rossinot, et dont la première présidente était Simone Veil, a été remis ce week-end à Kouamé pour son témoignage, Revenu des ténèbres (XO éditions). Le jeune homme y raconte la fuite de son pays en Afrique, dont il préfère taire le nom par peur de représailles. Suite à l'assassinat de ses parents, il a dû tout quitter à l'âge de 14 ans. Sa vie est alors devenue un enfer.
Avec notre envoyée spéciale à Nancy, Catherine Fruchon-Toussaint
Aujourd’hui, il a 20 ans, il a un travail, il est en sécurité. Mais Kouamé n’a pas oublié les quatre années terribles où, fuyant son pays après l'assassinat de ses parents, il a connu l’horreur, le désert, la faim, le cynisme des passeurs, la violence des camps de réfugiés, les canots bondés, et les morts sur son chemin vers l’Europe.... suite de l'article sur RFI