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Ouverture de la session ordinaire du Conseil Supérieur de la Communication : Plusieurs points à l’ordre du jour dont l’adoption du projet de cahier des charges des services de radiodiffusion sonore
Publié le mardi 22 octobre 2013   |  Le Sahel


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© Autre presse par DR
Ouverture de la session ordinaire du Conseil Supérieur de la Communication
Le président du Conseil Supérieur de la Communication (CSC), Abdourahamane Ousmane, a présidé au siège du CSC, la cérémonie d`ouverture de la session ordinaire de ladite institution au titre du mois d`octobre 2013.


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Le président du Conseil Supérieur de la Communication (CSC), M. Abdourahamane Ousmane, a présidé, hier matin au siège du CSC, la cérémonie d'ouverture de la session ordinaire de ladite institution au titre du mois d'octobre 2013. C'était en présence des membres et des cadres administratifs du Conseil supérieur de la Communication et de plusieurs autres invités. Plusieurs points sont inscrits à l'ordre du jour des travaux de cette session qui durera cinq (5) jours.

Il s'agit notamment de l'examen et l'adoption du procès verbal de la session de septembre 2013, des informations sur la vie du Conseil Supérieur de la Communication (CSC), de la désignation des représentant du CSC au sein du comité ad 'hoc chargé de la relecture de certains textes relatifs à la communication, de l'examen et l'adoption du projet de cahier des charges des services de radiodiffusion sonore privés.

En prenant la parole à cette occasion, le président du CSC, M. Abdourahamane Ousmane, a rappelé que notre pays a libéralisé le secteur sonore audio visuel (radio et télévision) à travers l'ordonnance 93-31 du 30 mars 1993 portant sur la communication audiovisuelle.

Suite à cette ordonnance, les instances de régulation qui se sont succédé ont accordé à certains promoteurs l'autorisation d'exploitation du secteur de la radio et de la diffusion.

Depuis lors, ce secteur traine encore beaucoup d'insuffisances dans la régulation dont, entre autres manquements, figure l'absence d'un cahier de charges pour ces médias.

En effet, rappelle le président du CSC, l'ordonnance 93-31 du 30 mars 1993, en son article 11, stipule que: ''les autorisations d'utilisation des fréquences ont un caractère précaire. Leur durée est limitée à cinq (5) ans en matière de radio, et à dix (10) ans en matière de télévision. Elles sont assujetties aux conditions définies dans les cahiers de charges et sont renouvelables''. L'article 30 de la même ordonnance donne le pouvoir à l'instance de régulation de déterminer le cahier des charges des radios et télévisions, qu'elles soient nationales ou régionales, et de veiller à leur respect. ''Ce qui fait que la majorité des radios et des télévisions privées qui fonctionnent sur une autorisation temporaire, dont beaucoup sont à terme, se trouvent dans une précarité juridique, d'où la nécessité de l'élaboration de ce cahier de charges'', a dit M. Abdourahamane Ousmane.

Le président du CSC a ensuite souligné les avantages du cahier des charges pour les médias et aussi pour le régulateur. ''Le cahier de charges permet par exemple aux médias d'être en face de leurs responsabilités et obligations, surtout en ce qui concerne le respect de l'éthique et de la déontologie'', a-t-il expliqué, ajoutant que ''pour le CSC, c'est un moyen de vérification du respect ou non des cahiers des charges''. C'est pourquoi M. Abdourahamane Ousmane a invité les conseillers à examiner, avec attention, les points soumis à leur appréciation afin de doter l'instance de régulation des instruments nécessaires pour son bon fonctionnement.

Ali Mahaman (Stagiaire)

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