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Le Président de la République procède à l’inauguration du château d’eau (réservoir R12) de la ville de Niamey : des infrastructures hydrauliques adéquates pour optimiser l’approvisionnement en eau potable des zones périurbaines
Publié le lundi 8 avril 2013   |  Le Sahel


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© AFP par DR
Le Chef de l’Etat, Issoufou Mahamadou


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Le Président de la République, Chef de l’Etat, SEM. Issoufou Mahamadou, a procédé, hier, au quartier Niamey 2000, à l’inauguration du château d’eau (réservoir R12) de la ville de Niamey. La réalisation de ce douzième réservoir permettra l’amélioration en eau potable des populations de sept grands quartiers de la capitale. La cérémonie s’est déroulée en présence du Président de l’Assemblée nationale, SEM. Hama Amadou, du Premier ministre, Chef du gouvernement, SEM. Brigi Rafini, des présidents des institutions de la République, de membres du gouvernement, des ambassadeurs, chefs de missions diplomatiques et représentants des organisations régionales et internationales, du représentant du Royaume de Belgique, ainsi que de plusieurs invités.
Ce dimanche 07 avril coïncidant avec le 2ème anniversaire de l’investiture du Président de la République est un jour mémorable pour les habitants des quartiers périurbains de Bobiel, Koira Tégui, Dan Zama Koira, Cités des Députés, Niamey 2000, Sary Koubou et Saga Fandou, avec l’inauguration du douzième château d’eau à Niamey par le Chef de l’Etat, SEM Issoufou Mahamadou. Les autorités de la 7ème République attachent en effet, un intérêt à l’amélioration des conditions de vie des populations particulièrement en matière d’eau, d’hygiène et d’assainissement.

Selon le ministre en charge de l’Hydraulique, M. Issoufou Issaka, les travaux additionnels d’alimentation en eau de Niamey, rentrent dans le cadre de l’optimisation des installations de production et de distribution d’eau de nos centres urbains. Ces travaux lancés le 22 décembre 2011 par le Chef de l’Etat comprennent la construction d’un réservoir, le douzième, en béton armé d’une capacité de 2.000 m3 ; la réalisation d’une station de pompage de 15.000 m3/jour ; la fourniture et la pose de 19.600 ml de conduite de refoulement et 82.000 ml de conduite de distribution.
Le ministre en charge de l’Hydraulique devait ensuite expliquer que, le coût total des travaux de construction de ce château d’eau est de 13,4 milliards de francs CFA, financés à hauteur de 48 % par les Pays-Bas, 49% par le Royaume de Belgique et 3% par la Société de Patrimoine des Eaux du Niger. Les travaux ont été exécutés par l’entreprise DENYS, sous la supervision du Groupement de Bureaux d’Etudes et de Contrôle T.R INGENEERING et LAMCO INGENEERING dans les règles de l’art et le respect des délais contractuels.
Parlant de la mise en marche de ce réservoir R12 de Niamey, M. Issoufou Issaka a affirmé que, ce sont près de 42 500 personnes supplémentaires qui vont accéder à l’eau potable et environ 110.000 personnes verront le service public de l’eau amélioré dans leurs habitations du fait de l’amélioration de la pression de l’eau qui est fournie aux robinets.
En outre, le ministre en charge de l’Hydraulique a rappelé que, l’approvisionnement en eau potable de la ville de Niamey est assuré par les usines de Yantala et Goudel dont les productions journalières respectives sont de 30.000 m3 et 80.000 m3, soit un cumul de 110.000 m3. Ces productions sont refoulées, jusqu’à cette date, dans onze (11) réservoirs répartis dans l’espace urbain de Niamey pour une capacité de stockage de 14.300 m3. Avec la réalisation de ce douzième réservoir, la capacité totale de stockage sera portée à 16.300 m3. Il souligne par ailleurs que, deux autres réservoirs sont en cours de réalisation. Il s’agit ; du réservoir N°13, d’une capacité de 1.000 m3 en construction au quartier Aéroport financé par l’Agence Française de développement, qui permettra à terme l’alimentation en eau potable des populations des quartiers Aéroport, Lazaret, Karadjé, Banga Bana et Kirkissoye et le réservoir N°14, d’une capacité de 2.000 m3, implanté au quartier Koubia sur financement de la Banque mondiale, qui garantira la desserte en eau potable des populations des quartiers situés dans l’angle constitué par les routes de Tillabéri et de Ouallam. Ainsi, « au terme de ces réalisations, la capacité totale de stockage au niveau de notre capitale sera portée à 19.300 m3. », a-t-il affirmé.
S’agissant de l’accès à l’eau potable, le ministre en charge de l’Hydraulique aaussi rappelé que les engagements tels que déclinés dans la Déclaration de Politique Générale de SEM. Brigi RAFINI, Premier ministre, Chef du Gouvernement, consistent à porter le taux de desserte en eau potable des centres urbains de 74% à 85% et à rehausser le taux de couverture des besoins en eau potable en milieu rural de 74,6% à 88%.
Pour ce faire, selon M. Issoufou Issaka, plus de 14.000 équivalents points d’eau modernes seront construits et environ 8.200 réhabilités en milieu rural. Pour le milieu urbain, des actions hardies d’optimisation des 52 centres seront menées et 40 nouveaux centres devront intégrer le périmètre de concession de la Société de Patrimoine des Eaux du Niger (SPEN). A cet effet, « mon département ministériel a élaboré et soumis au Gouvernement, qui l’a adopté le 23 décembre 2011, le Programme National d’Alimentation en Eau Potable et d’Assainissement (PNAEPA) pour la période 2011-2015 d’un montant de 600 milliards de FCFA », a-t-il dit. Toutefois, « l’évaluation des deux années de mise en œuvre de ce programme nous conforte dans notre conviction qu’il s’agit certes d’un programme ambitieux mais réalisable. En effet, rien que pour le milieu rural sur les 5.000 équivalents points d’eau modernes à réaliser en 2 ans, le décompte à fin février 2013 donne 4.264 équivalents points d’eau modernes achevés et mis en service et 427 en cours de réalisation. Pour l’ensemble du secteur, le cumul des investissements mobilisés ou acquis s’élèvent à 311 milliards de FCFA et des requêtes de financement totalisant 143 milliards de FCFA ont été élaborées et soumises aux Partenaires Techniques et Financiers », a-t-il continué.
Cependant, a déclaré le ministre en charge de l’Hydraulique, malgré toutes ces réalisations, force est de constater que les capacités de production et de stockage demeurent encore insuffisantes pour sécuriser les populations de la ville de Niamey en pleine expansion et dont les besoins journaliers actuels dépassent largement 130.000 m3. C’est pourquoi, a-t-il expliqué, qu’un nouveau projet, d’un montant de 34 milliards de FCFA, est en cours de négociation avec la Banque Européenne d’Investissement, l’Agence Française de Développement et l’Organisme Hollandais de Financement (ORIO) pour la réalisation d’une nouvelle usine de production d’eau de 40 000 m3/j et le renforcement de la capacité de stockage par la réalisation de trois (3) réservoirs supplémentaires, ce qui portera le taux de desserte en eau potable de la ville de Niamey de 73.78% en 2012 à plus de 85% en 2015.

M. Issoufou Issaka a insisté en disant qu’au-delà de la capitale du Niger, c’est un vaste programme d’optimisation de tous les centres urbains qui sera exécuté conformément au Programme de Renaissance du Niger. Le montant des financements additionnels mobilisés, en hydraulique urbaine, pour la période 2013-2014 s’élève à 52.942.944.000 FCFA. Les réalisations concerneront pratiquement tous les centres urbains et permettront en plus de doter certaines de nos grandes agglomérations d’infrastructures hydrauliques adéquates en vue de les intégrer dans le périmètre de concession de la SPEN. Il a rassuré les Nigériens que leurs difficultés d’accès à l’eau potable, surtout en cette période de forte chaleur, sont connues. « Le Chef de l’Etat s’est engagé, à travers le Programme de Renaissance, à leur trouver, vaille que vaille, les solutions adéquates.

Auparavant, le représentant du Royaume de Belgique a rassuré les autorités nigériennes que son pays est prêt à faire un investissement important afin de soutenir le Niger dans sa politique de développement en fournissant aux populations de l’eau potable.

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