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Lancement au Niger du projet « 50 millions de femmes ont la parole »

Publié le vendredi 28 septembre 2018  |  Agence Nigerienne de Presse
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© Autre presse par DR
Atelier du lancement officiel du Projet « 50 millions de femmes ont la parole »
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Le projet « millions de femmes ont la parole » a été lancé mercredi 26 septembre à Niamey au cours d’une cérémonie présidée par le ministre Mohamed Ben Omar assurant l’intérim de la Ministre de la promotion de la femme et ce en présence de la représentante genre de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), Mme Thiam Salimata .
L’équipe de la Cedeao s’est déjà rendue au Sénégal, au Mali et au Burkina Faso pour installer les coordinations nationales du ‘’projet 50 millions de femmes ont la parole’’.
Ce projet mis en œuvre par la CEDEAO est financé par la Banque Africaine de Développement.
« 50 millions de femmes ont la parole » est une plateforme virtuelle de rencontres et d’échanges conçue pour permettre aux femmes africaines de se mettre en réseaux afin que les technologies de l’information et de la communication contribuent à promouvoir l’entreprenariat et l’autonomisation des femmes en Afrique.
Son objectif est de renforcer l’autonomisation des femmes du continent Africain à travers la création d’une plate forme virtuelle pour le réseautage, le partage et l’accès aux informations financières et non financières en vue de la création et du développement de leurs entreprises.
Les membres de l’équipe pays vont au cours de ces assises renforcer leurs capacités sur les modalités et les mécanismes de la mise en œuvre de ce projet.
Le ministre Ben Omar a remercié la Cedeao et la Bad pour la mise en œuvre du projet qui permettra d’améliorer les conditions de vie des femmes dans l’espace communautaire.
« La faiblesse d’instruction et de formation, le faible accès à la propriété ainsi que les barrières juridiques et culturelles sont facteurs entravant pour la femme », a-t-il souligné.
La représentante de la commission de la Cedeao Mme Thiam quant à elle a mis en exergue les contraintes liées à l’autonomisation de la femme.
En s’adressant à l’équipe pays elle a déclaré « votre mission est de coordonner la collecte et la transmission de toute les informations pouvant aider et encourager les femmes et les jeunes filles mais surtout de faire de la plate forme leur principal outil d’accès au financement local, national et international »
Dans un récent rapport, la Banque Mondiale affirme que 70 pour cent des petites et moyennes entreprises détenues par les femmes ne bénéficient pas des services qu’offrent les institutions financières d’où un déficit de financement de 285 milliards de dollars us soit plus de 170 milliards de FCFA.
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