Depuis le début de la saison des pluies au mois de juin, les inondations ont provoqué la mort d'une quarantaine de personnes au Niger.
Le dernier bilan du Bureau des affaires humanitaires de l’ONU (Ocha) en date du 16 septembre fait état de « 42 pertes en vies humaines » et de « 204 983 personnes sinistrées ».
À cela s’ajoute la destruction de 16 992 maisons et la mort de 31 130 têtes de bétail. Les eaux ont également englouti 7 579 ha de cultures de mil et de haricot.
Dans son précédent bilan du 28 août, l’Ocha avait fait état de 36 morts et 130 468 sinistrés.
Des digues à Niamey
Souvent touchée lors de la saison des pluies, la capitale Niamey a été épargnée cette année, du fait notamment de la construction de digues. Celles-ci ont permis à des milliers de riverains de se mettre à l’abri des crues mortelles du fleuve Niger, selon les autorités.
Au Niger, la saison des pluies dure au plus trois mois. Malgré sa courte durée et la faiblesse des précipitations, le pays fait face depuis quelques années à des inondations meurtrières – y compris dans les zones très désertiques du Nord. Un paradoxe dans cet État très sec où les mauvaises récoltes sont habituellement dues à la sécheresse.
En 2017, 56 personnes avaient péri dans des inondations qui avaient affecté plus de 206 000 personnes, selon l’ONU.