Beaucoup de nigériens refusent les mesures qu’apporte la loi, car ils les jugent antisociales, avec de nouvelles taxes qui ne font qu’augmenter le coût de la vie. Alors depuis le début de l’année la société civile manifeste régulièrement. Elle dénonce les « cadeaux fiscaux » faits aux multinationales installées dans le pays, notamment les opérateurs de téléphonie cellulaire.
La loi de Finances 2019 reprend les mêmes principes que celle de 2018 mais prévoit l’extension de l’assiette fiscale à de nouvelles catégories de contribuables, comme les opérateurs du secteur informel. Un moyen pour l’Etat d’augmenter les ressources de son budget.
Pour Hassoumi Massaoudou, le ministre des Finances qui a porté la loi devant les députés, il n’ y a aucun regret à avoir. Face aux questions de TV5MONDE il réaffirme qu’il s’agit avant tout d’une loi de partage.
« Ces nouvelles recettes fiscales qu’on a mobilisées, elles servent à quoi ? Elles servent à maintenir les services publics. Le service public de santé qui lui s’adresse aux pauvres, le service public de l’éducation qu’il faut financer, qui lui s’adresse aux pauvres. Il faut bien prendre aux uns pour donner aux pauvres ! » déclare le ministre des Finances.... suite de l'article sur Autre presse