Les cours ont repris dans les différentes facultés des universités publiques ce lundi 1 er octobre suite à la suspension du mot d’ordre de grève lancé depuis le 3 septembre dernier par le syndicat national des enseignants chercheurs du supérieur du Niger, a-t-on constaté.
Une commission de négociation a été mise en place à la suite d’une médiation de la commission nationale des droits de l’homme (CNDH), le gouvernement a accepté à surseoir aux réformes envisagées dans les universités publiques tandis que le Syndicat National des Enseignants-Chercheurs et Chercheurs du Supérieur (SNECS) a suspendu son mot d’ordre.
Le SNECS protestait contre l’interruption par le gouvernement du processus électoral à l’Université dan Dicko Dan Koulodo de Maradi et le non paiement de certains droits de ses membres.
Cette suspension a pris effet à compter du dimanche 30 septembre 2018, et reste valable jusqu’à l’issue des négociations, selon le SNECS.
Le BEN/SNECS a demandé par conséquent, à toutes ses militantes et militants de reprendre toutes les activités académiques et pédagogiques (cours, encadrements, soutenances, évaluations, délibérations etc.) à compter de ce lundi 1er octobre 2018.
Le Gouvernement projetait de nommer les responsables des universités en renforçant leur pouvoir notamment de sanction.
Le Niger compte huit universités publiques souvent agitées par des mouvements sociaux des enseignants ou des étudiants.