Huit mois de prison ont été requis par la justice nigérienne, lundi 1er octobre, à l’encontre de trois acteurs majeurs de la société civile, emprisonnés depuis avril après une manifestation interdite, a annoncé leur collectif.
« Huit mois de prison et 50 000 francs CFA d’amende [76 euros] ont été requis contre les acteurs de la société civile par le ministère public », a indiqué à l’issue du procès la coalition d’organisations où militent les prévenus. L’affaire a été mise en délibéré au vendredi 5 octobre.
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Parmi les prévenus figurent Maikoul Zodi, du mouvement international Tournons la page, et Diori Ibrahim, membre d’Alternative espace citoyen, l’une des importantes ONG de défense des droits humains du Niger. Ils avaient été arrêtés le 15 avril, après des heurts à Niamey entre les forces de l’ordre et des protestataires qui voulaient braver l’interdiction d’une manifestation contre la loi de finances 2018, qu’ils jugent « antisociale ».
« Cadeaux fiscaux »
La semaine passée, huit autres militants, arrêtés et écroués le 25 mars dans des conditions similaires, ont été remis en liberté après avoir purgé la totalité de leur peine de six mois de prison, selon la coalition d’organisations.... suite de l'article sur LeMonde.fr