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La croissance de l’Afrique subsaharienne plus lente que prévu (BM)

Publié le jeudi 4 octobre 2018  |  Agence de Presse Africaine
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© Autre presse par DR
Siège de la Banque Mondiale
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Dakar (Sénégal) Par Ibrahima Dione - La Banque Mondiale, dans un communiqué dont APA a reçu copie mercredi, a informé que le redressement des économies des pays d’Afrique subsaharienne, va être « plus lent que prévu », d’où la nécessité de diversifier les investissements afin de créer des emplois et améliorer le rendement des entreprises et des travailleurs.

« Les économies d’Afrique subsaharienne continuent de se redresser, après avoir marqué le pas en 2015-2016, mais à un rythme plus lent que prévu. En 2018, la région devrait afficher un taux de croissance moyen de l’ordre 2,7 %, soit une légère augmentation par rapport aux 2,3 % enregistrés en 2017 », a renseigné le communiqué de la Banque Mondiale.

De l’avis de la Banque Mondiale, « le ralentissement de la reprise en Afrique subsaharienne (0,4 point de moins que les prévisions du mois d’avril) s’explique par la modeste performance des trois plus grandes économies de la région ». En effet, souligne l’institution financière, « la baisse de la production pétrolière en Angola et au Nigéria a neutralisé la hausse des prix du pétrole et en Afrique du Sud, la faible croissance de la consommation des ménages a été exacerbée par la contraction de l’activité agricole ».

A cela, il faut ajouter l’essoufflement des échanges mondiaux et de l’activité industrielle illustré par « la chute des cours des métaux et des produits agricoles en raison des inquiétudes liées aux tarifs douaniers et à une demande plus incertaine ».

Face à cette situation, Albert Zeufack, économiste en chef de la Banque mondiale pour l’Afrique conseille aux Etats de cette zone « d’accélérer et de soutenir une dynamique de croissance inclusive (en) donnant la priorité aux investissements qui privilégient le capital humain, limitent les risques de mauvaise allocation des ressources de l’État et stimulent la productivité ». En outre, l’expert estime que les dirigeants doivent se donner « les moyens de gérer les nouveaux risques découlant de la modification de la composition des flux de capitaux et de la dette ».


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