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Faible performance de l’économie africaine, selon La Banque Mondiale

Publié le jeudi 4 octobre 2018  |  Agence Nigerienne de Presse
La
© Abidjan.net par Atapointe
La Banque Mondiale et des chefs d’Etat rendent hommage à Donald Kaberuka, le president de la Banque Africaine de Développement (BAD)
Vendredi 17 avril 2015. Washington. En marge des assemblées du primtemps de la Banque Mondiale et du Fonds Monétaire International (FMI) , une cérémonie d’hommage à Donald Kaberuka, le président de la Banque Africaine de Developpement (BAD) en fin de mandat a été organisée. Plusieurs chefs d’Etat et de gouvernement y ont pris part.
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Niamey - La Banque Mondiale a présenté ce mercredi 03 octobre 2018 son rapport trimestriel sur la situation de l'économie africaine dont la performance est jugée "faible".
Dans une vidéo conférence suivie à la représentation locale de l'institution, des experts ont détaillé la performance économique du continent.
Cette télé conférence organisée à l'occasion de la 18ème Africa's Pulse qui mesure les économies africaines, était animée par Gérard Kambu et Albert Zeufack tous deux fonctionnaires à la Banque Mondiale.
En prenant, le premier, la parole Monsieur Albert Zeufack a d'abord rappelé que la croissance économique de l'Afrique en général est de 2,7% pour l'année 2018 pendant qu'il était de 2,3% en 2017.
Il a cependant indiqué que ''l'Afrique reprend sa croissance mais avec beaucoup d'embuches sur son chemin''. Ces difficultés se résument à une faible augmentation de la croissance, un environnement international défavorable à l'Afrique, le niveau très élevé de la dette publique, le flux des capitaux qui change, la faiblesse de la productivité et une mauvaise utilisation du capital humain.
Pour parer à ces difficultés, Monsieur Albert préconise aux États africains de poursuivre "les reformes pour un développement inclusif en élaborant des politiques publiques à même de développer le capital humain".
Pour Gérard Kambu, le second conférencier, malgré cette faible performance des économies africaines, on remarque une reprise tout aussi faible. Elle s'observe surtout au Nigeria, en Afrique du Sud et en Angola.
Cette performance économique reste également faible dans la zone CEMAC, en dehors du Tchad, du Congo où elle est relativement positive.
La zone UEMOA, quant à elle, enregistre une croissance "relativement positive de l'ordre de 6% observée au Bénin et au Burkina Faso. Le Niger s'en sort avec une croissance économique en 2018 de l'ordre de 5%, selon Monsieur Gérard Kambu.
"En Afrique de l'est, la même situation s'observe" a-t-il souligné.
Pour Monsieur Kambu cette faiblesse des économies africaines est liée à "une productivité très faible, des politiques publiques inefficaces puisque n'investissant pas dans le capital humain".
Pour cela une amélioration dans ces domaines est nécessaire pour une croissance forte et soutenue de nos économies.
Puis s'en est suivi un débat puisque la conférence était en direct dans plusieurs pays africains.
Le taux de la dette des pays africains est de l'ordre de 50% de leur produit intérieur brut, rappelle- t-on.

AS/CA/ANP- 0019 Octobre 2018
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