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Déclaration de la CNDH sur sa médiation SNECS/Gouvernement : Levée du mot d’ordre de grève du SNECS pour donner une chance aux négociations avec le Gouvernement

Publié le vendredi 5 octobre 2018  |  Tamtaminfo
L’Université
© Autre presse par DR
L’Université de Zinder
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Suite à la médiation entamée à partir du 24 septembre 2018 par la Commission Nationale des Droits Humains (CNDH), le Syndicat national des enseignants-chercheurs et chercheurs du supérieur, (SNECS), et la partie gouvernementale ont décidé de surseoir à leurs exigences réciproques dans l’intérêt supérieur du système éducatif nigérien.


Le Gouvernement a décidé de différer l’examen des textes sur la gouvernance des Universités Publiques du Niger, et le SNECS a lui décidé, en attendant l’issue des négociations, de suspendre la grève enclenchée depuis le 3 septembre 2018. L’annonce a été faite par la CNDH à travers une déclaration datant du 28 septembre. A l’entame de la médiation entre le Gouvernement et le Syndicat National des Enseignants et Chercheurs du Supérieur, pour résoudre la crise née de l’interruption du processus électoral à l’Université Dandiko Dan Koulodo de Maradi, la CNDH a demandé aux deux parties d’observer une trêve dans les actions engagées chacune à son niveau. Elle leur a aussi demandé de créer les conditions d’un dialogue franc et constructif pour une issue heureuse à la crise, dans l’intérêt supérieur du système éducatif.

Dans sa déclaration, la Commission Nationale des Droits Humains se félicite de la bonne disposition d’esprit des deux parties et les remercie pour la confiance placée en elle en vue d’une solution négociée à cette crise. Pour rappel, le Gouvernement a justifié l’interruption du processus électoral à l’Université Dandiko Dan Koulodo de Maradi, par la nécessité d’instituer des réformes sur la gouvernance dans les Universités Publiques du Niger, de mettre fin aux élections des Recteurs dans ces universités, et de rehausser la charge horaire des Enseignants Chercheurs. Le SNECS a répliqué par plusieurs semaines de grève pour exiger la poursuite du processus électoral et le règlement des droits statutaires dans les Universités Publiques du Niger.
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