L’effondrement du pont de Malanville au Bénin, sur la route reliant le port de Cotonou à Niamey, a donné l’opportunité au Togo de développer le corridor Lomé-Ouaga-Niamey pour offrir au Niger une alternative au transport de ses marchandises. Un tronçon que les autorités togolaises présentent comme une autre option au corridor Cotonou-Niamey.
En mission au Niger il y a quelques jours, une délégation togolaise composée de cadres du ministère des Transports, de la Douane et du Port de Lomé… a présenté aux acteurs du secteur des Transports nigériens ainsi qu’au ministre des Transports, toutes les facilités offertes par ce tronçon. Parmi celles-ci, il y a tout d’abord la distance. « En effet, les autorités portuaires sont arrivées à ramener la distance de ce corridor, longue de 1 200 Km, à l’équivalent de celle du corridor Cotonou-Niamey, en passant par Ponio, à la frontière du Togo et du Burkina.», soutient un cadre du cabinet du ministère des Transports.
Et ce n’est pas tout. Il y a également, « des facilités accordées aux Nigériens au Port de Lomé et celle de l’annulation des pratiques anormales tout le long du corridor et la sécurisation de la route. Ces résultats ont été obtenus grâce à la fructueuse collaboration entre notre pays, le Togo et le Burkina Faso. C’est donc la fin des tracasseries routières sur ce tronçon qui est désormais sûr pour les transporteurs en direction de notre pays», soutient le cabinet du ministère des Transports.... suite de l'article sur Autre presse