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Migrations: l’ONU tance Alger et Niamey, mais pas l’UE

Publié le jeudi 11 octobre 2018  |  L'Humanité
Felipe
© aNiamey.com par DR
Felipe Gonzalez Morales, rapporteur spécial de l’ONU sur les droits humains des migrants
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Au terme d’une visite au Niger, le rapporteur de l’ONU sur les droits humains des migrants brosse un obscur tableau de la situation sur cette « frontière méridionale de l’Europe ».

Hier, 1 783 personnes avaient péri en Méditerranée depuis le début de l’année 2018 en tentant de rejoindre les côtes européennes, d’après le macabre décompte de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM). Mais combien de vies fracassées sur les routes de l’exil, avant même d’avoir pu atteindre la mer ? Combien d’hommes, de femmes et d’enfants pris au piège dans les sables du Sahara ? Au terme d’une visite d’une semaine au Niger, du 1er au 8 octobre, le rapporteur spécial de l’ONU sur les droits humains des migrants, Felipe Gonzalez Morales, brosse un effroyable tableau de la situation sur cette « frontière méridionale de l’Europe ».

Le Niger est devenu, « un centre de transit permanent »

Sous la pression des pays de destination, France en tête, le Niger est devenu, affirme-t-il, « un centre de transit permanent ». Et si Niamey fait preuve, sans appui, « d’ouverture, de générosité et de solidarité en accueillant des migrants en situation de vulnérabilité, des demandeurs d’asile et des réfugiés ayant besoin de la protection internationale », l’adoption, en 2015, d’une « loi relative au trafic illicite de migrants » a conduit « à la criminalisation de toutes les migrations et poussé les migrants à se cacher, ce qui les rend plus vulnérables aux abus et aux violations...
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