Dans un rapport rédigé, il y a quelques jours, au terme de sa visite d’une semaine au Niger, Felipe Gonzalez Morales, le rapporteur spécial du Conseil des droits de l'homme de l'ONU (HCR) sur les droits des migrants, accuse l'Algérie d'expulser de manière irrégulière les migrants vers le Niger.
Il en profite pour exhorter le « gouvernement algérien à cesser immédiatement les expulsions collectives de migrants vers le Niger».
Des propos qui n’ont pas été du goût des dirigeants algériens qui n’ont pas tardé à réagir. Dans un communiqué, le ministère algérien des Affaires étrangères « rejette globalement et dans le détail les assertions de ce dernier qui non seulement outrepasse les limites de son mandat, mais prend pour vérités les allégations des personnes reconduites à la frontière pour séjour illégal ».
Les autorités algériennes annoncent, par ailleurs, la poursuite du processus de reconduction aux frontières des migrants illégaux « dans le respect de la dignité des personnes, en application des lois de la République, en conformité avec les dispositions des conventions internationales ratifiées et en application des accords bilatéraux de réadmission », a-t-il précisé.... suite de l'article sur Autre presse