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(Niamey et les 2 jours) - Un diagnostic réalisé par l’Etat, en partenariat avec Lasdel (Laboratoire d'études et recherches sur les dynamiques sociales et le développement local) a permis de confirmer de par leur récurrence, différents maux dont souffre l’administration nigérienne.
Il s'agit entre autres de « lenteur et lourdeur administrative, mauvaise gestion des compétences, corruption, non adéquation profil/poste, insuffisance de la programmation budgétaire, absence d’évaluation des résultats, problème du statut et de la gestion de la fonction publique », soutient Oumarou Amadou Saley, Haut-Commissaire à la Modernisation de l’Etat dans les colonnes du quotidien à capitaux publics.
Des maux qui conduisent aux absentéismes épidémiques, chroniques et une absence de sanctions, toutes choses qui concourent par ailleurs au quotidien à nuire au développement du pays.
A en croire ce grand commis de l'Etat, des efforts sont pourtant faits dans le but de remédier à cette situation. Mais pour assainir l’administration nigérienne, il faut notamment selon lui, recruter les agents selon les besoins de l’administration tant du point de vue qualitatif que quantitatif, planifier les mises en formation des agents.
Egalement, mettre en place des dispositifs de suivi-évaluation des activités de l’administration, évaluer les performances individuelles des fonctionnaires, élaborer des plans de travail, faciliter l’accès à l’information à tous les usagers. Et doter aussi l’administration d’outils de travail, notamment des manuels de procédures et des politiques et stratégies d’intervention.