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Sécurité du PAN : les raisons de la diminution de la taille de la protection rapprochée de Hama Amadou
Publié le vendredi 25 octobre 2013   |  Nigerdiaspora


Assemblée
© aNiamey.com par DR
Assemblée nationale de cote d’ivoire : séance solennelle d`ouverture de la 1ère session ordinaire 2013
Mercredi 24 avril 2013. Abidjan. Plateau, palais de l`assemblée nationale. Le président de l’assemblée nationale de CI, Guillaume Soro a présidé la première session ordinaire de l’année 2013 Photo(Hama Amadou, Le président de l’assemblée nigerienne)


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Depuis que Lumana, le parti de Hama Amadou a quitté la mouvance présidentielle, le Guri système ne rate aucune occasion pour multiplier les actes de provocation vis-à-vis de celui qui a pourtant porté Mahamadou Issoufou au pouvoir. Débauchages, intimidations, et révocations illégales de militants se disputent la palme de l’indécence politique, le mépris total des textes, l’ingratitude et la mesquinerie.

La dernière trouvaille du système clanique mis en place par Mahamadou Issoufou, après la révocation illégale du Maire central de Niamey, est la diminution drastique du personnel chargé de la sécurité du président de l’Assemblée nationale.

Deuxième personnalité politique depuis son élection à la tête de l’Assemblée nationale le 19 avril 2011, Hama Amadou bénéficiait jusqu’à la veille de l’ouverture de la deuxième session au titre de 2013 d’une protection rapprochée consistante, composée de 38 éléments. Mais subitement, à l’ouverture de la session budgétaire, sur décision parait-il du tout nouveau ministre de l’intérieur, Hassoumi Massaoudou alias « Tché Béro » de 38 les éléments ont été ramenés à 16, moins de la moitié. Pour assurer la protection du président de l’Assemblée nationale, que ce soit à l’hémicycle, en cortège ou à sa résidence.

On ne peut pas ne pas lier cet acte visant à exposer l’intégrité physique de Hama Amadou au départ de Lumana de la mouvance présidentielle. La gestion de la République est-elle alors fonction de l’appartenance politique ? Hama Amadou n’est pas seulement président du Moden, il est aussi président de l’Assemblée nationale. Sa protection et les autres avantages dont il pourrait jouir sont déterminés par la loi. Pas par les humeurs du ministre de l’intérieur, ou même du président de la République. De plus en plus, les Nigériens se rendent compte qu’ils se sont lourdement trompés en portant Mahamadou Issoufou et son club d’amis au pouvoir.

La gestion prébendière et mesquine de la République par les nouveaux gouvernants ne peut que dégoûter les Nigériens, et discréditer complètement notre pays à l’extérieur. C’est la raison pour laquelle certains des partenaires du Niger ont même suspendu leur contribution au bénéfice de notre pays.

Ils disent vouloir rassembler les nigériens, mais dans la pratique, ils tentent de diviser les familles politiques, les syndicats, les associations. Même les corps de défense et de sécurité, derniers bastions de l’unité nationale, ne sont pas épargnés. En se comportant en petits gestionnaires claniques, puisqu’objectivement ils ne peuvent rien faire d’autre, ils privatisent l’Etat. Par exemple, pendant que certains décident que le président de l’Assemblée ne mérite pas la protection de la République, une cinquantaine d’éléments assurent la sécurité du Premier ministre.

Quant au président de la République, aucun chef de l’Etat, n’a plus que lui, militarisé la capitale. Que se reproche-t-il au juste ? La République se gère avec la raison et non le coeur. Et la politique n’est pas un combat au sens physique du terme. Le combat se fait sous l’arbitrage de la loi. C’est le sens de l’Etat de droit. Notre question revient : pourquoi le dispositif sécuritaire autour du président de l’Assemblée nationale a été considérablement diminué ? Est-ce pour l’exposer à toutes sortes d’éventualités ?

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