Rabat - La révolution digitale avec le développement du web, la profusion des réseaux sociaux et son corollaire de l'immédiateté constitue à la fois source de défis et d'opportunités pour les agences de presse africaines à condition qu'elles s'y adaptent.
Ces réflexions ont été formulées au cours des échanges sur l'instantanéité de l'information à l'occasion du premier forum des directeurs d'information de ces organes qui s'est ouvert ce mercredi 17 octobre à Rabat, au Maroc.
Il ressort des échanges que la fiabilité et l'information certifiée constituent la valeur ajoutée des agences dans un contexte de tyrannie de vitesse imposée par les réseaux sociaux et le journalisme citoyen.
La formation, la déontologie, l'éthique et les outils donnent la crédibilité des informations des agences en contrepoids aux fake news, infotox et autres canulars et trollage, ont fait valoir certains panélistes.
Le journaliste a un rôle de médiation dans les flots des informations et des données sans sources et non fiabilité, a-t-il été expliqué, notant l'émergence de fact checking avec des logiciels dédiés pour la vérification des images. Les fondamentaux du métier sur les sources, la hiérarchie des informations ne changeant pas mais
Il a été préconisé le recrutement des jeunes journalistes et la formation continue en data journalisme, la veille technologique et éditoriale pour relever les défis et saisir les opportunités des Techniques d’Information et de Communication (TIC). L’information fiable a un coût, a-t-il fait observer.
L'atelier qui va pour thème "les defis de la gestion de news room" est organisé par la Fédération Atlantique des Agences de Presse Africaine (FAAPA). Elle est une plateforme professionnelle d'échanges des expériences, de réflexions, des contenus multimédias regroupant une trentaine d'agences africaines créée en 2014 à Casablanca.