(Niamey et les 2 jours) - Le monde agricole au Niger continue de faire face aux attaques et infestations de leurs cultures par des insectes et autres bestioles tels que des chenilles défoliatrices, des thrips, larves de sauteriaux et d’insectes floricoles, des oiseaux granivores.
Selon des chiffres communiqués par la direction générale de la protection des végétaux (DGPV), au 10 octobre, 57 711,5 hectares de cultures de niébé, mil et oignon infestés ont été enregistrés dans sept des huit régions du pays. Mais seulement 37 495,5 hectares ont été traités soit 64% seulement des cultures attaquées.
Les régions de Maradi et Diffa ont été les plus touchées par ces attaques, avec plus de 12 000 hectares infestés chacun. Niamey a par contre été épargnée.
Mais, pour la Direction générale de la protection des végétaux, les attaques et infestions vont se poursuivre avec notamment des manifestations d’oiseaux granivores dans toutes les régions, des descentes des ailés de sauteriaux du nord vers le sud et les cultures tardives en place seront affectées.
Cependant, « les infestations d’insectes floricoles vont s’atténuer avec les récoltes et la maturation progressive du mil et du niébé », soutient la DGPV qui rassure quant à la poursuite de quelques traitements chimiques, par les brigadiers, partout où ils s’avéreront encore nécessaires.