Rabat - En réponse aux fake news et autres canulars alimentés par les réseaux sociaux, le professionnalisme, le respect de la déontologie et de l'éthique, l'éducation sur les médias constituent de réponses, ont préconisé des experts vendredi à Rabat au cours du forum des directeurs d'information des agences de presse africaines.
Au cours d'un exposé sur le fact checking, les intervenants ont relevé que les outils développés jusqu'ici ont montré leur limite au regard de la montée en puissance des info.
Les outils telle que l'intelligence artificielle pour la traçabilité des images limitent certaines contre vérités mais parallèlement se développent des logiciels de troncage et de manipulation, ont-ils fait observé, notant que l'Afrique est à la traîne dans les initiatives anti fake news.
C'est pourquoi, les exposants suggèrent le retour aux fondamentaux du journalisme en vérifiant et recoupant les informations, l'éducation des citoyens sur les médias et l'indépendance des journalistes, déplorant que les ''off, les black out ou la mauvaise communication des décideurs alimentent les fake news.
Le premier forum des directeurs d'information des agences de presse africaines sur le thème ''les défis de la gestion d'une newsroom'' se tient du 17 au 19 octobre à Rabat.
Il est organisé par la Fédération Atlantique d'agence de presse africaines, une plateforme professionnelle d'échanges des expériences, des contenus multimédias regroupant une trentaine d'agences de presse africaines créée en 2014.