Appréhendée comme la loi fondamentale d'un Etat qui définit les droits, les devoirs et les libertés des citoyens ainsi que l'organisation et la séparation des pouvoirs politique (législatif et exécutif) et judiciaire, la constitution en Afrique subsaharienne est généralement sujette à des modifications, souvent au gré des régimes politiques en place.
Des modifications qui, d’après certains spécialistes du droit constitutionnel, mettent en lumière la non maîtrise par le peuple et même par les dirigeants de cette loi fondamentale qui régit pourtant l'organisation politique et administrative du pays. C'est fort de ce constat que l’Association nigérienne de droit constitutionnel (ANDC) organise en ce moment à Niamey, un séminaire scientifique sur le thème de la « Constitution », en collaboration avec la Faculté des sciences juridiques et politique de l’Université de Niamey, et la faculté de droit, d’économie et de gestion de l’Université de Tahoua.
L’ANDC à travers ce séminaire de trois jours, veut assurer une meilleure compréhension du droit constitutionnel, contribuer à la consolidation et au renforcement de l’Etat de droit et de la démocratie au Niger et en Afrique, favoriser la coopération, l’entraide et les échanges d’idées et d’expériences.... suite de l'article sur Autre presse