NIAMEY - le Président du Conseil Supérieur de la Communication (CSC),Dr Sani Kabir a présidé lundi 29 octobre au cabinet dudit conseil, la session ordinaire au titre du mois d’octobre 2018.
Le projet d’ordre du jour de cette session ordinaire du Conseil Supérieur de la Communication au titre du mois d’octobre 2018 s’articule autour de six (6) points dont la repartition du fonds d’aide à la presse.
c’est un montant de deux-cent quatre-vingt-dix millions cinq cent mille (290.500.000) Frans CFA qui seront repartis aux organes de presse privés répondant aux critères d’éligibilité, dont 88.000.000 FCFA au titre de l’année 2016 et 206.500.000 FCFA au titre de l’année 2017
Au titre, de l’année 2016, trente-cinq(35) dossiers dont dix-huit (18) émanant des organes de la presse écrite, huit (8) des Radios et neuf (9) de télévisions sont recus. Au titre du fonds d’aide à la presse 2017, quarante (40) dossiers ont été réceptionnés dont vingt-deux (22) de la presse écrite, neuf (9) des Radios et neuf (9) des télévisions.
«Je voudrais en cette circonstance où nous allons nous pencher sur l’examen du rapport du fonds d’aide à la presse rappeler aux responsables des médias et entreprises de presse que ce fonds est essentiellement destiné à renforcer les capacités techniques et opérationnelles des entreprises de presse et à assurer la professionnalisation de leur personnel. J’insiste pour que les entreprises bénéficiaires l’utilisent exclusivement à cette fin prévue par Loi » , a prévenu Dr Sani Kabir.
LePrésident Kabir a rappelé que, le CSCconformément à sa mission, continuera à « accompagner les médias et les journalistes à installer de véritables entreprises de presse et à se professionnaliser davantage ».
Il reste que les promoteurs des médias doivent aussi de leur côté, dans un sursaut patriotique, jouer leur partition en accélérant le processus de signature de convention collective interprofessionnelle, rajoute Dr Sani Kabir.
Il dit savoir aussi que l’environnement économique de ces médias, n’est pas des plus reluisants. Mais ils doivent aller de l’avant. Cest pourquoi il lance un appel pour que collectivement ils aboutissent à ce pacte qui mettra à l’abri de l’instrumentalisation le journaliste en lui garantissant le minimum pour assurer convenablement son travail.
La présente session du Conseil Supérieur de la Communication va aussi statuer sur les rapports des travaux de la commission Suivi des Cahiers de Charges, Accès Equitable et Publicité ainsi que les rapports de la commission Ethique, Déontologie et Carte de Presse.
Le CSC est une autorité indépendante chargée de garantir la liberté de presse et de veiller à l’indépendance des médias.