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Niamey : Baisse des traumatismes crâniens suites aux récentes mesures de sécurité routière (Hôpital)

Publié le jeudi 1 novembre 2018  |  Agence Nigerienne de Presse
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© Autre presse par DR
Sécurité routière : 1,24 millions de tués chaque année dans le monde dont une grande partie en Afrique
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NIAMEY - Les dernières mesures sur le port de la ceinture de sécurité et casques dans la ville de Niamey ont déjà produit leurs premiers effets en croire certains chiffres des services hospitaliers de la capitale
Un rapport de l'hôpital national de Niamey du 8 octobre 2018 renseigne que les accidents et les traumatismes crâniens ont considérablement diminué : Ainsi la semaine qui précède l'application des dites mesures- du 23 au 30 septembre 2018- , l'hôpital a recensé 180 cas d'accidents sur la voie publique dont 44 traumato- crâniens contre 109 cas d'accidents dont 2 traumato-crâniens dès la première semaine de mise en vigueur de ces réglementions. - du 1 au 7 octobre 2018.
Au 1er octobre comme prévu, toute la population de la capitale a été édifiée par ce constant frappant, tous les conducteurs, ou presque, et les motocyclistes ont enfilé leurs ceintures de sécurité ou leurs casques de protection. Ce qui est le plus illustratif, c’est les conducteurs des voitures de transport urbain qui somment chaque passager de porter la ceinture de sécurité, avant même de démarrer.
La nouvelle règlementation semble rallier l’adhésion de l’écrasante majorité des usagers de la route, à travers les artères de la capitale.
Quelques jours plutôt, avant l'entrée en rigueur de cette règlementation, les préparatifs allaient bon train sur le marché de la ferraille où la spéculation sur les prix de la ceinture de sécurité battait son plein. Ainsi, la ceinture de sécurité, que personne ne se souciait auparavant, était devenue une des pièces les plus recherchées, le prix évoluant en fonction du marchandage, allant selon les usagers, de 15.000 F jusqu'à atteindre souvent les 50.000 F selon la marque de l’automobile. C'est le cas aussi du casque dont la vente est la source de toutes les spéculations, les revendeurs y voyant une aubaine pour faire les affaires. Le prix du casque aussi a grimpé, allant de 4500 francs à 8500 francs, selon les endroits.
Et le constat est édifiant, un mois après la mise en application de cette règlementation, peu à peu la tension autour de cette nouveauté commence à baisser, et commence à devenir une habitude pour en être un acquis. Le port de casques et de la ceinture de sécurité a visiblement eu un effet psychologique d'une meilleure attention et de responsabilisation dans la conduite des usagers de la route dans notre capitale.

Mais ce qui a le plus contribué à cette application soudaine et pleine de cette règlementation, c’est la sortie en grand nombre des éléments de la police routière, partenaire des autorités de la Délégation Spéciale de la ville. Dans toutes les articulations du trafic routier de la capitale, se dresse un déploiement de la police, présente pour faire appliquer la loi dans toute sa rigueur. Point de jonction où il n’y a pas de barrage policier, une façon de convaincre les plus réticents à l’utilisation, pour leur propre sécurité, de la ceinture ou du casque de sécurité.
Une autre manière de vérifier l’état d’effectivité de le mise en application de cette règlementation, mais aussi d’encourager les forces de l’ordre dans leur mission, le Président de la Délégation Spéciale de la Ville de Niamey Mouctar Mamoudou, en compagnie du Gouverneur de Niamey Issaka Hassane Karanta et des responsables de la police, étaient sortie le lundi 1er octobre pour sillonner les artères de la ville de Niamey. L’objectif étant de constater la conformité des usagers de la route, et l’application stricte de la loi par les autorités de la police nationale.
Ce qui le plus contribué à cette totale conformité, c’est surtout la crainte de l'amende policière. En effet, dans le communiqué des autorités de la capitale, il est prévu une contravention de 10.000 à 50.000 francs pour la ceinture de sécurité, et 5.000 francs pour le défaut du casque. Il est cependant réconfortant de noter que les Nigériens commencent petit à petit à accepter le changement de comportement, nonobstant certaines contraintes. Ce qu’il faut surtout, c’est faire en sorte que chaque nouvelle règlementation soit appliquée et soutenue pendant un certain nombre de temps jusqu’à ce qu’elle soit encrée dans les habitudes de la population cible.
En rappel, 12 septembre 2018 ,la Ville de Niamey publiait un communiqué qui informe les usagers de la route, qu’en application des dispositions du décret du 16 juin 2017 portant code de la route, le port de la ceinture de sécurité pour les automobilistes et du casque pour les cyclomoteurs, vélomoteurs et motocyclistes, seront obligatoires à partir du 1er octobre 2018.
Pour permettre aux usagers de se conformer à cette nouvelle règlementation, un délai de 20 jours a été accordé.
Les autorités administratives et policières ont promis de suivre ces dispositions jusqu’à son aboutissement, en maintenant les sorties de la police pendant longtemps.
Les Usagers semblent s’en accommoder. Avant tout ils sont les premiers bénéficiaires ces réglementations routières en souffrance depuis longtemps.

SML/MHM/CA/ ANP- 00136 octobre 2018
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