Le groupe Orano, structure française qui exploite l’uranium au Niger à travers ses filiales Somaïr et Cominak affiche au premier semestre un résultat opérationnel en forte progression par rapport à la même période l’année dernière, apprend-on dans son rapport semestriel 2018.
Ce résultat opérationnel qui se chiffre à 163 millions d’euros au 30 juin 2018, avait été affecté à la même période en 2017 par une perte de valeur de 107 millions d’euros au titre de la mine d’Imouraren au Niger.
Egalement, cet acteur majeur mondial du nucléaire enregistre un cash-flow opérationnel, et un cash-flow net des activités en forte progression.
Au-delà de cette embellie, l’entreprise enregistre par rapport à la même période en 2017, un chiffre d’affaires en baisse de 81 millions d’euros, un excédent brut d’exploitation en baisse, et un résultat net part du groupe en baisse de - 51 millions d’euros.
Cette contre-performance des résultats financiers s’explique notamment par un faible rendement des actifs dédiés en lien avec la performance négative des marchés financiers, désormais reflétée en totalité en compte de résultat (IFRS 9), ainsi que l’impact défavorable de la baisse du taux d’actualisation des obligations de fin de cycle, indique ce rapport.
Orano, ex Areva, est une structure française qui exploite grâce à ses filiales Somaïr et Cominak, l’uranium nigérien depuis 50 ans. Elle exploite notamment des gisements (mine à ciel ouvert ou souterraine) situés au Nord-Ouest du pays dans la région désertique de l’Aïr.