Manifestation au Niger. L'opposition était dans les rues de Niamey, dimanche 11 novembre 2018, pour rejeter le code électoral. Plusieurs articles posent problème, notamment l'article 8. Celui-ci empêche toute personne condamnée à un an de prison ferme ou plus de briguer un mandat présidentiel. Une clause qui exclut, de fait, le leader de l'opposition nigérienne, Hama Amadou.
C’est la première manifestation de rue qu’organise l’opposition nigérienne après son départ de la réunion sur la révision du code électoral. « Nous sommes au regret de dire qu’il n’y a plus de négociation. Donc tout est bloqué. Aujourd’hui, la seule option qui reste à l’opposition c’est la rue », justifie le député Soumana Sanda.
A travers cette marche pacifique, les militants de l’opposition entendent rejeter l’actuel code électoral. « Quand ils ont provoqué ce qu’ils ont appelé le dialogue politique, ils sont venus encore torpiller les choses parce qu’ils veulent tailler un code électoral sur mesure », explique un militant.... suite de l'article sur RFI