Lancement du Centre Régional d’Excellence ENSP et de la filière Master Gynécologie-Obstétricale : Un Centre Régional pour accueillir des étudiants de six pays du SWEDD
Sous le haut patronage de la Première Dame Hadjia Aissata Issoufou, le ministre de la Santé Publique, Dr Idi Illiassou Mainassara, a procédé au lancement du Centre Régional d'Excellence de l'Ecole Nationale de la Santé Publique et du lancement de la filière Master Gynécologie-Obstétricale. C'est dire que l'école va dorénavant former les étudiants en Master Option Sciences Infirmiers et Obstétriques et l'école mais aussi pouvoir abriter le centre d'excellence au niveau de la sous-région en accueillant des étudiants boursiers des six pays membres du Projet d'Autonomisation des Femmes et de Dividende Démographique au Sahel (SWEDD) à savoir le Burkina Faso, la Côte d'Ivoire , le Mali , la Mauritanie, le Tchad et le Niger et d'autres pays qui ont transmis leur demande d'adhésion au SWEDD.
Pour encourager les étudiants à forger l'esprit de l'excellence, Hadjia Aîssata Issoufou, Présidente de la Fondation Guri Vie meilleure, en sa qualité de Marraine du Centre Régional d'Excellence en formation du Master en Sciences Infirmières et Obstétricales au Niger, a rehaussé par sa présence l'éclat de cette cérémonie. Elle était entourée pour la circonstance par les épouses du président de l'Assemblée Nationale, du Premier Ministre et du Haut Représentant du Président de la République, des Députés, des partenaires techniques et financiers et d'une forte communauté estudiantine.
Des animations culturelles ont marqué l'ouverture de cette cérémonie mémorable. Egalement, des allocutions pour saluer l'ingénieuse idée qu'a eu le Président de la République , Chef de l'Etat, SE Issoufou Mahamadou, de négocier et
d'obtenir auprès de la Banque Mondiale le Projet d'Autonomisation des Femmes et de Dividende Démographique au Sahel (SWEED) pour les pays du Sahel, un projet d'envergure régionale dont l'assistance technique est assurée par le Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA).
En lançant les activités du Centre Régional d'Excellence ENSP Damouré Zika, le ministre de la Santé Publique, Dr Idi Illiassou Mainassara, a fait une présentation succincte de l'ENSP. « De 1964, date de sa création à nos jours, l'ENSP Damouré Zika à travers la persévérance de son personnel et la qualité de ses prestations est devenue leader en formation paramédicale sur le plan national et désormais dans
l'espace sous régional africain. Aujourd'hui, avec le centre d'Excellence, l'ENSP est appelé à travailler davantage et mieux ensemble, rationaliser ses moyens, orienter ses
acquis vers les actions qui ont un haut impact sur l'amélioration de la formation des étudiants dans toutes les filières », a-t-il dit. Ainsi, a-t-il adressé des motions spéciales au personnel administratif, aux enseignants permanents, aux encadreurs des terrains de stage, aux vacataires, ainsi qu'à tous les partenaires techniques et financiers de l'Ecole pour leur accompagnement dans la sélection de l'ENSP.
Le ministre a rendu un hommage mérité à la Première Dame Hadjia Aïssata Issoufou pour tous les importants appuis qu'elle ne cesse d'apporter au secteur de la santé en général et à l'ENSP Damouré Zika. Il a cité comme appuis le plaidoyer continu auprès des plus hautes autorités du pays et des partenaires pour un investissement plus accru dans le renforcement de la qualité de la formation ; la mobilisation sociale, la sensibilisation dans le cadre de l'excellence et du maintien de la jeune fille à l'Ecole. Et son appui et celui du Gouvernement ont été déterminants dans la sélection de l'ENSP comme centre d'excellence.
La promotion 2015-2017 de l'ENSP Damouré Zika porte le nom de la Première Dame Hadjia Aissata Issoufou qui avait d'ailleurs parrainé la sortie de cette promotion. A cette occasion, des tablettes ont été offertes aux lauréats par sa Fondation Guri Vie meilleure.
Réaffirmant toujours son engagement à œuvrer aux côtés du Niger pour l'amélioration de la prise en charge de la santé des populations, le Chef de bureau du Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA), M Hassane Ali, a salué cette consécration. Selon lui, c'est le résultat de l'engagement et de la détermination des autorités nigériennes depuis l'historique appel de Niamey du Président de la République, SE Issoufou Mahamadou. En effet, a-t-il dit, la réponse à cet appel s'est concrétisée en faveur de l'autonomisation des femmes pour la capture du dividende démographique au Sahel, le projet SWEDD, un projet d'envergure régionale financé par la Banque Mondiale et regroupant six pays : le Burkina Faso, la Cote d'ivoire, le Mali, la Mauritanie, le Niger et le Tchad.
« La cérémonie qui nous réunit aujourd'hui entre dans le cadre des activités du Projet SWEDD dans son volet d'accompagnement de la région du sahel à combler le gap en enseignants qualifiés pour la formation du personnel de santé, les sages-femmes en particulier à travers la création des Centres régionaux d'excellence pour qu'ils puissent former une masse critique de titulaires de Master en Sciences Infirmières et Obstétricales », a soutenu le Représentant de l'UNFPA.
Pour M. Hassane Ali, le personnel de santé est le pilier le plus important d'un système de santé solide et résilient et cela n'est possible qu'avec des investissements adaptés dans le personnel de santé. A cet effet, a expliqué que le Niger a préparé et met en œuvre dans le cadre du projet un plan de renforcement des écoles et instituts de formation avec un budget de plus de trois milliards de FCFA.
Le Directeur Général de l'Ecole Nationale de la Santé Publique (ENSP Damouré Zika), Dr Atto Habib, a expliqué que son école, en 54 ans d'existence, a formé plus de dix mille (10.000) agents de santé toutes catégories confondues et exerçant à tous les échelons de la pyramide sanitaire nationale. Elle jouit depuis quelques années d'une grande notoriété justifiée par la confiance que lui témoignent beaucoup de pays, à savoir le Bénin, le Mali, le Burkina Faso, le Cameroun, le Tchad et aussi certaines structures sanitaires non gouvernementales tels que le Centre de Bambereké au Bénin et la SIM de Galmi au Niger.