Niamey – le gouvernement nigérien entend affiner la compréhension du réservoir, l’estimation des réserves et déterminer les quantités additionnelles à découvrir dans la perspective de mise en production du bassin pétrolier de Kafra (frontière Niger-Algérie).
Le Gouvernement a adopté ce jeudi 15 novembre en conseil de ministres un décret dans ce sens en approuvant l’avenant no1 au contrat de partage de production relatif au bloc de Kafra entre le Niger et la société Sonatrach International Petroleum and Production Corporation (SPEX)BVI signé en aout 2015.
Le communiqué du gouvernement précise que ‘’l’approbation de l’avenant no1 permettra d’affiner la compréhension du réservoir, l’estimation des réserves et déterminer les quantités additionnelles à découvrir pour la mise en production des gisements de Kafra’’.
Le forage réalisé entre décembre 2017 et février 2018 a permis de confirmer l’existence d’un nouveau bassin pétrolier à la frontière Niger-Algérie, indique le texte gouvernemental, notant ‘’c’est sur la base de ces résultats que l’opérateur souhaite réaliser des travaux à plus forte valeur ajoutée’’.
Le Niger est un petit producteur de pétrole depuis 2011 avec la mise en exploitation du gisement d’Agadem (Nord-Est) dans le cadre d’un contrat de partage de production avec une société chinoise, la production passerait de 20.000 barils /jour à plus 100.000 barils /jours d’ici 2021, selon les projections officielles.