Un drone de surveillance Reaper appartenant à l’armée française s’est écrasé non loin de la base aérienne de Niamey à son retour de mission, sans faire de victime, a-t-on appris samedi auprès de l’état-major français.
L’incident, qui a eu lieu dans la nuit de vendredi à samedi lors de la phase d’atterrissage, a été causé par "un perte de signal de ce drone alors qu’il était à proximité de la base, interrompant de fait le contrôle" de l’appareil piloté à distance (APD), a détaillé à l’AFP le porte-parole de l’état-major, le colonel Patrik Steiger.
"Aucun dégât humain" n’est à déplorer, a-t-il ajouté. Les débris du drone, normalement programmé pour se diriger sur une "zone de crash" non loin de la capitale nigérienne, ont été retrouvés "à quelques kilomètres de Niamey", a-t-il ajouté, sans préciser si l’appareil était tombé dans le périmètre prévu en cas d’incident.
"La cause du crash est inconnue à ce stade. Une enquête est en cours", a conclu le colonel Steiger.
C’est la première fois que l’armée de l’Air française perd un drone MALE (moyenne altitude longue endurance). Sur le théâtre afghan, les militaires français utilisaient déjà des drones MALE Harfang de facture israélienne.