L’avenant permettra notamment à Sipex, filiale de la compagnie pétrolière d’Etat algérienne, de réaliser une « estimation des réserves » pour « la mise en production des gisements de cette nouvelle zone »
Le Niger a confirmé jeudi dernier, 15 novembre, la découverte par la société algérienne Sonatrach d’un nouveau bassin pétrolier à Kafra, à la frontière nigéro-algérienne, indique un communiqué du conseil des ministres nigérien. La découverte d’hydrocarbures dans un puits du bloc avait été annoncée par Sonatrach début mai 2018.
« Le forage réalisé (ndlr par Sonatrach) sur le bloc Kafra entre décembre 2017 et février 2018 a permis de confirmer l’existence d’un nouveau bassin pétrolier à la frontière Niger-Algérie », souligne le communiqué du gouvernement nigérien.
Le conseil des ministres a ainsi « approuvé » un avenant au Contrat de partage de production (CPP) signé en août 2015, qui permettra notamment une « estimation des réserves » et « de déterminer les quantités additionnelles à découvrir » pour « la mise en production des gisements de cette nouvelle zone », explique le texte du communiqué.
La Sonatrach, à travers sa filiale Sipex (Sonatrach International Petroleum Exploration and Production Corporation) détient un permis d’exploration sur ce bloc, à la faveur d’un contrat de prospection et de recherche d’hydrocarbures signé avec la République du Niger en 2005. Dans le cadre de ce contrat, la Sonatrach s’est engagée à mener des engagements minimums de travaux sur 12 années, étalées en trois périodes de quatre années chacune
Le permis de Kafra couvre une superficie de 23 737 km2 et jouxte Tafassasset, un bloc côté algérien également exploité par Sonatrach.
Le Niger, producteur de pétrole depuis 2011, compte rehausser sa production d’or noir, en la faisant passer de 20 000 barils par jour actuellement, à environ 110 000 barils par jour à l’horizon 2021.