Après plusieurs mois d’accalmie, le secteur de transport urbain risque d’être perturbé dans la capitale Niamey, ce mercredi 28 Novembre 2018.
L’annonce a été faite par le collectif des organisations syndicales des conducteurs de taxi (SYNCOTAXI, SYNACOTA et SYNCOTA) dans un préavis de grève qu’ils ont déposé au ministère de tutelle.
Selon les responsables de ces différents syndicats, ce préavis de grève est lancé pour rappeler au gouvernement le non respect du protocole d’accord signé entre les deux parties en Novembre 2015 et aussi la demande récurrente de réduction du prix du litre d’essence à la pompe.
Les associations patronales des conducteurs des taxis ont rallongé cette fois-ci leurs points de revendication en ajoutant les questions de la sécurisation de leurs militants dans le cadre de l’exercice de leur travail, l’arrangement des certaines voies de la capitale et la multiplication des points de recouvrement de la Caisse Nationale de la Sécurité sociale.
A moins de 24h avant l’expiration du délai de ce préavis de grève, il semble que la partie gouvernementale et les syndicats n’ont pas trouvé un modus vivendi. Ce qui veut dire que si le mot d’ordre lancé sera largement suivi, la mobilité des uns et des autres, risque d’être réduite, ce mercredi 28 Novembre 2018.
Pour rappel, les derniers mots d’ordre de suspension de travail lancé par les syndicats des conducteurs des taxis ont cessé d’être largement poursuivis au sein de la corporation.
Pour plusieurs observateurs, cette situation peut s’expliquer par la divergence des points de revendications exprimées par le passé, des responsables syndicaux de ce secteur.
En attendant une éventuelle ouverture des discussions avec la partie gouvernementale, les habitants de la ville de Niamey attendent de voir si le mot d’ordre d’arrêt de travail sera mis en exécution ou pas par les taximen.