Pendant plusieurs années, la Chine a été vue comme un sauveur par la Société des Textiles du Niger (Sotex), l'unique entreprise de production de textile du pays. Aujourd'hui, elle est considérée comme son fossoyeur.
Deux gardiens veillent sur l'usine déserte de Niamey. Machines à l'arrêt, employés au chômage technique, manque de repreneurs : la Société des Textiles du Niger (Sotex) est asphyxiée par des coûts de production élevés et le déferlement de tissus asiatiques à bas prix.
Depuis un an, l'entreprise a "suspendu" sa production et "mis au chômage technique" ses 150 employés. "Nous ne nous sommes pas encore déclarés en faillite", assure son directeur général Aboubacar Gourouzane : "II y a des démarches tous azimuts pour trouver un partenaire stratégique."... suite de l'article sur Autre presse