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Communiqué de presse du Fonds Monétaire International (MFI) : Le conseil d’administration du FMI approuve en faveur du Niger un décaissement de 19,5 millions de dollars pour consolider la stabilité macroéconomique du pays

Publié le mercredi 12 decembre 2018  |  Le Sahel
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© Autre presse par DR
Fonds Monétaire International (FMI)
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Le conseil d'administration du FMI achève la troisième revue de l'accord au titre de la facilité élargie de crédit.
L'achèvement de la revue permet de décaisser 14,1 millions de DTS (environ 19,5 millions de dollars) en faveur du Niger et d'accroître l'accès du pays aux ressources du FMI de 75 à 90 % de sa quote-part.
Le programme économique du Niger vise à consolider la stabilité macroéconomique et à stimuler la croissance.
Le 10 décembre 2018, le conseil d'administration du Fonds monétaire international (FMI) a achevé la troisième revue du programme économique et financier du Niger appuyé par la facilité élargie de crédit (FEC). L'achèvement de la revue permet de décaisser 14,1 millions de DTS (environ 19,5 millions de dollars), ce qui porte le total des décaissements au titre de l'accord à 56,4 millions de DTS (environ 78,1 millions de dollars).
Le conseil d'administration a également approuvé la demande de dérogation des autorités pour non observation du critère de performance sur l'apurement des arriérés de paiement intérieurs.
L'accord triennal en faveur du Niger a été approuvé le 23 janvier 2017 pour un montant de 98,7 millions de DTS (environ 134,04 millions de dollars) à l'appui du plan national de développement économique. Il vise à consolider la stabilité macroéconomique et à favoriser une croissance élevée et équitable, à augmenter les revenus et à créer des emplois, tout en renforçant les bases d'un développement durable. En raison des déficits de financement imprévus dus à la situation sécuritaire, aux difficultés du secteur de l'uranium et aux besoins en matière de sécurité alimentaire, le conseil d'administration du FMI a accepté de porter l'accès aux ressources au titre de la FEC à 118,44 millions de DTS (environ 164 millions de dollars, ou 90 % de la quote-part du Niger).
À l'issue des discussions du conseil d'administration sur le Niger, M. Mitsuhiro Furusawa, directeur général adjoint et président par intérim, a publié la déclaration ci-après : « Les résultats globaux du Niger au premier semestre de 2018 dans le cadre du programme appuyé par la FEC ont été satisfaisants, avec des recettes élevées et un déficit budgétaire inférieur aux prévisions. La mise en œuvre du programme de réformes structurelles a également progressé de manière satisfaisante.
« Le programme pour 2019 repose sur un projet de budget et un cadre macroéconomique réalistes. Des mesures visant à mobiliser les recettes intérieures et à améliorer la qualité des dépenses tout en privilégiant les dépenses sociales contribueront à atteindre le critère de convergence de l'UEMOA relatif au déficit budgétaire en 2020. Les autorités sont déterminées à apurer tous les arriérés d'ici la fin de l'année et à éviter l'apparition de nouveaux arriérés en 2019.
« Les perspectives à moyen terme du Niger sont encourageantes : plusieurs projets à grande échelle devraient contribuer à augmenter la croissance économique à moyen terme. Il sera important d'assurer un contenu local adéquat et d'obtenir une contribution budgétaire équitable de ces projets. Le programme de réformes structurelles visant à mettre en place un secteur privé plus robuste et à promouvoir l'inclusion financière a un rôle fondamental à jouer à cet égard. La réforme des entreprises publiques et les efforts visant à renforcer la gouvernance et les mesures de lutte contre la corruption seront également cruciaux. Pour le développement à plus long terme, il sera important de continuer de prêter attention aux questions relatives à l'égalité des genres, ainsi qu'aux objectifs démographiques.
« La vigilance constante à l'égard de l'accumulation de la dette et la priorité accordée aux emprunts concessionnels ont aidé le Niger à maintenir un niveau « modéré » de risque de surendettement public. Le renforcement et la diversification des exportations contribueront à réduire la vulnérabilité aux chocs de prix des produits de base.»
(Source : Département de la communication du FMI)

12/12/18
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