Au Niger, carrefour des migrations africaines, des milliers de personnes expulsées d’Algérie, retournées de Libye, en route vers le nord, et parfois l’Europe, se heurtent aux logiques d’exclusion et de violence institutionnalisées en système de gestion des migrations, sous l’impulsion de l’Union Européenne.
Médecins Sans Frontières (MSF) leur vient en aide à Niamey, une étape du parcours où s’entrecroisent toutes ces trajectoires migratoires.
Entre mai et novembre 2018, MSF a effectué 4 500 consultations
Chaque jour, la clinique mobile de l’équipe MSF traverse le quartier de Wadata, connu dans la capitale nigérienne pour ses nombreuses gares routières et foyers où transitent les exilés. Les soins médicaux sont fournis à toute personne en route, indépendamment de son statut administratif et de son projet migratoire. « Les consultations se font sur place ; les patients qui nécessitent un suivi médical plus approfondi peuvent être référés à notre cabinet de consultation en ville où nous disposons d’une salle d’observation de quelques lits. Nous collaborons aussi avec les structures de santé du ministère de la Santé publique pour y référer des cas plus complexes et urgents », explique Haïg Nigolian, un médecin qui a travaillé plusieurs mois dans ce projet.... suite de l'article sur Autre presse