Amnesty International réitère son appel adressé aux autorités algériennes pour protéger les droits des milliers de migrants, réfugiés et demandeurs d’asile venant de l’Afrique subsaharienne.
L’ONG, qui vient de lancer une campagne appelant les autorités algériennes à mettre fin aux expulsions sommaires de migrants vers le Niger et le Mali, rappelle les engagements internationaux de l’Algérie. «Malgré le nombre considérable de migrants, de demandeurs d’asile et de réfugiés subsahariens présents en Algérie, notre pays ne dispose toujours pas d’un cadre juridique clair définissant le statut des travailleurs migrants ni d’une loi sur l’asile, plus de 50 ans après avoir ratifié la Convention de 1951 sur les réfugiés», souligne Hassina Oussedik, directrice d’Amnesty International Algérie, citée dans un communiqué rendu public aujourd’hui.
Au cours de l’année 2018, souligne l’organisation, au moins 12 913 ressortissants nigériens et 649 personnes originaires de pays tiers ont été expulsés vers le Niger, dans le cadre de convois organisés par les autorités. «11 238 migrants originaires d’Afrique centrale ou occidentale et 386 Nigériens ont été abandonnés à la frontière et contraints de passer au Niger, et au moins 3000 migrants originaires d’Afrique centrale ou occidentale ont été abandonnés à la frontière et contraints de passer au Mali», souligne encore l’ONG.... suite de l'article sur Autre presse