Au Niger, une centaine d'établissements scolaires ont dû fermer leurs portes à cause de la menace jihadiste depuis 2015. C'est le bilan que dresse le Bureau de coordination des Affaires humanitaires des Nations unies qui s'est notamment intéressé à l'impact de l'insécurité sur les régions du sud-est et du sud-ouest du pays. Des zones où les populations sont prises à partie par Boko Haram et par d'autres groupes jihadistes. Intimidations, agressions, et risques d'exactions sont fréquents.
Dans la région de Tillabéri, l'ONU estime que 33 écoles qui ont suspendu temporairement leurs activités et 18 d'entre elles qui ont dû fermer. Les autorités ont dû s'adapter et regrouper les établissements dans des endroits plus calmes. Le constat est le même dans la région de Diffa, une zone déstabilisée par Boko Haram. Là-bas, 44 écoles ont provisoirement fermé. Les enseignants sont les premières victimes des groupes jihadistes.... suite de l'article sur Xinhua