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Vernissage de l’ouvrage ’’MON CANCER DU SEIN’’ de Mme Abdou Sambo Fatchima : La Première Dame Dr Lalla Malika Issoufou parraine la cérémonie de dédicace du livre

Publié le vendredi 28 decembre 2018  |  Le Sahel
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© Le Sahel par DR
La Première Dame Dr Lalla Malika Issoufou parraine la cérémonie de dédicace du livre ``MON CANCER DU SEIN``
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La Première Dame, présidente de la fondation Tattali Iyali, Dr Lalla Malika Issoufou, marraine de la lutte contre le cancer au Niger, a présidé, hier au grand hôtel de Niamey, la cérémonie de vernissage de l'ouvrage ''MON CANCER DU SEIN'' écrit par Mme Abdou Sambo Fatchima. Cet ouvrage est un récit de témoignages retraçant le parcours de la patiente du début de sa maladie du cancer de sein jusqu'à sa guérison finale. La cérémonie s'est déroulée en présence du ministre de la Santé Publique, Dr Idi Illiassou Maïnassara, du président du conseil d'administration du Centre National de Lutte contre les Cancers, Pr. Nouhou Hassane, des représentants de l'Organisation Mondiale de la Santé au Niger, du gouverneur de la région de Niamey et de plusieurs invités.
Le cancer est une maladie devenue un problème courant de santé au Niger. Le traitement requiert une prise en charge pluridisciplinaire. On peut se guérir de la maladie si elle est détectée à temps. En effet, la prévention constitue donc la stratégie à long terme la plus rentable pour lutter contre le fléau. Selon les spécialistes, si le diagnostic est précoce, le traitement est fait à temps et de façon optimale au complet associant la chirurgie, la chimiothérapie et la radiothérapie, on a des chances de guérir le patient. De nos jours, les spécialistes guérissent totalement par exemple le cancer du sein. C'est le cas de Mme Abdou Sambo Fatchima qui vient de publier un livre intitulé : ''MON CANCER DU SEIN''.
Elle racontait dans son ouvrage qu'au début, la maladie était une boule dans le sein droit avec une mammographie qui se révéla négative. Le malheur, c'est que la boule grandissait au fil du temps, jusqu'au jour où il a été procédé à un examen anatomo-pathologique qui révéla trois (3) semaines plus tard qu'il s'agit bien d'un cancer du sein. Malgré les conseils de son médecin traitant, Fachima a subi un profond délabrement à la fois physique et psychologique avec une maladie qui la ronge mais aussi le souci qu'elle a quant au devenir de ses enfants sans elle. Mais, Fatchima a su aborder cette équation avec responsabilité. Au fil du temps, elle perdait la mémoire mais aussi l'expression orale. Un réel traumatisme. Un vrai drame. Mais parce que Fatchima a eu foi en elle-même, parce qu'elle a gardé l'espoir de se reconstruire un jour, elle a tenu le cap.
Dans l'allocution que la première Dame a prononcée au cours du vernissage du livre, elle a tout d'abord cité le philosophe du 16ème siècle Jean Bodin qui disait : ''il n'y a rien de richesse que d'hommes''. Selon Dr Lalla Malika Issoufou, cela est vrai. « Pour notre part, nous pouvons affirmer qu'il n'y a de richesse que de santé. La plus grande richesse dont un être humain peut bien se prévaloir, c'est sans doute la santé, car elle est un tout. L'ouvrage de Mme Abdou Sambo Fatchima nous renvoie à cette évidence. Elle est bien placée pour le confirmer. Elle est surnommée ''la miraculée du cancer du sein'' », a-t-elle certifié.
En effet, il faut souligner que l'ouvrage de la bonne dame, vendu à
3 000 FCFA, retrace toutes les souffrances qu'elle avait vécues. Le livre témoigne de son vécu personnel de patiente du cancer du sein, une maladie qu'elle a gérée avec foi et dignité pendant six (6) longues années. Donc, par humanisme et générosité de cœur, elle a souhaité partager ce vécu saisissant et triste afin que ses sœurs du Niger et d'ailleurs puissent éviter le drame personnel et familial qu'elle a enduré des années durant avant d'être guérie. Mais que de tristesses vécues dans le silence, des déchirements personnels traversés du début fatidique de la maladie jusqu'au jour où par la grâce de Dieu et par les progrès de la médecine, elle a enfin recouvré sa santé.
Le problème au Niger, les consultations se font à un stade tardif. Mme Fatchima conseille ses sœurs de se faire vite dépister. « J'ai vacillé mais pas cédé parce que j'aspire à me restructurer », a-t-elle déclaré. Son cas est une belle leçon de courage, d'élévation de l'âme. Au bout de cette longue et pénible épreuve, Fatchima a recouvré la santé, sa famille, les siens et à nouveau la joie de vivre.
La leçon qu'elle a tirée et qu'elle partage avec toutes ses sœurs, c'est le dépistage précoce. Car plus on est dépisté à temps, plus les chances de guérison sont fortes. «Mesdames et messieurs, je vous recommande très fortement de lire ce livre qui nous donne à toutes et à tous une excellente leçon d'humilité et de la vie tout court », a préconisé la marraine de lutte contre le cancer au Niger, Dr Lalla Malika Issoufou.
Après la cérémonie, la Première Dame et sa délégation se sont rendues au Centre Régional de Lutte Contre le Cancer qui est en chantier et où les travaux se poursuivent activement. Dans ce centre, la première Dame a visité les deux bunkers que le centre abrite dont l'un est destiné au traitement du cancer par le cobalt et l'autre l'accélérateur linéaire des particules qui permettra de traiter la maladie. Les travaux de ce centre doivent terminer le premier trimestre de 2019. C'est à partir de ce moment, a indiqué le ministre de la Santé Publique, Dr Idi Illiassou Maïnassara, que le processus de la commande de l'accélérateur linéaire des particules va être déclenchée. Déjà, « les fonds sont positionnés par la Banque Islamique de Développement (BID) au niveau de l'Agence Internationale de l'Energie Atomique (AIEA), chargée de mettre en place l'appareil en question. On espère que d'ici avril-mai 2019 tout va finir», a-t-il déclaré.
Selon lui, le Président de la République, Chef de l'Etat, SE. Issoufou Mahamadou, et la marraine de la lutte contre le cancer au Niger tiennent beaucoup à sa finalisation. «Les évacuations sanitaires pour le traitement du cancer coûtent cher à l'Etat. Le gouvernement investit plusieurs centaines de millions de francs CFA selon la gravité de la maladie », a-t-il indiqué.

Seini Seydou Zakaria
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